Centrafrique : le gouvernement pose des conditionnalités par rapport au dialogue politique inclusif

Jeudi 22 Décembre 2016 - 13:15

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Trois semaines après le mémorandum de François Bozizé souhaitant un dialogue inclusif, le pouvoir s’accorde sur le principe mais pose des conditions sur l’identité des parties prenantes à cette rencontre.

Le 24 novembre 2016, l’ancien président centrafricain en exil a demandé au pouvoir de Bangui d’organiser un dialogue politique inclusif pour le retour de la cohésion en RCA. Il a été soutenu dans sa demande par son parti, le Kwa Na Kwa (KNK).

Interrogé sur la proposition de François Bozizé lors de la conférence conjointe Minusca-Gouvernement tenue ce 20 décembre, le porte-parole du gouvernement, Théodore Jousso, a déclaré que le dialogue ne doit pas servir de tremplin. Il a souligné que le dialogue politique inclusif permet aux Centrafricains de tous bords de diagnostiquer les maux qui minent le pays « mais cela se fait avec un certain nombre de conditions que lorsque les parties prenantes ne sont pas entachées de problèmes d’ordre judiciaire et les participants ne sont pas inscrits sur la liste de sanction de l’ONU », a-t-il dit.

La position du gouvernement ne décourage pas le KNK, qui croit à une issue favorable de sa proposition, selon son secrétaire général par intérim, Bertin Béa. Sur ce dialogue, « nous avons dit de notre côté au KNK que, ce qui a été lancé comme offre politique ce n’est que cela et dont il revient aux uns et aux autres d’apprécier. En tout état de cause nous sommes dans un pays sur 16 préfectures, qui constituent notre pays, dix sont occupées par des forces non conventionnelles », a-t-il précisé.

Rappelons que le dernier dialogue inter-centrafricain est le forum de Bangui organisé du 4 au 11 mai 2015 par la Transition et boycotté par le KNK de François Bozizé.

Source : RJDH

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