Centrafrique : le gouvernement veut optimiser les recettes fiscales

Mercredi 11 Juillet 2018 - 16:15

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Les performances économiques au sud du Sahara printemps 2018 sont bonnes. Ces mécanismes sont pour le gouvernement un exemple pour une meilleure mobilisation des ressources et favoriser la croissance. La présentation a eu lieu le 9 juillet, au siège de la Banque centrale, à Bangui.

La Centrafrique, avec un taux de croissance prévisionnel de 5% en 2018, enregistre pour le moment un produit intérieur brut encourageant en dépit du contexte sécuritaire difficile. Elle devra alors faire davantage d’effort dans les secteurs primaire, secondaire et tertiaire pour atteindre la performance escomptée comme ce fut le cas des pays classés bons élèves du Fonds monétaire international (FMI).

Le représentant du FMI en Centrafrique, Olivier Benon, a présenté les points forts du rapport axés sur trois points. «L’amélioration de la croissance sur le continent, une situation meilleure que celle que nous observions l’année dernière. Un autre enseignement est de veiller à la soutenabilité de la dette, pour ce faire, l’important est de mobiliser davantage les recettes domestiques, les recettes intérieures et enfin, ce rapport insiste sur l’importance de secteur privé de l’investissement privé pour assoir cette croissance et la rendre encore plus inclusive », a-t-il relayé.

Le document classe le pays au bas de l’échelle et le ministre des Finances et du budget, Henri-Marie Dondra, promet des réformes structurelles. « Nous sommes encore en retard, nous allons nous retourner vers les entreprises qui ne paient pas leurs impôts de le faire afin qu’on puisse investir aussi pour le développement », a-t-il précisé, avant d’appeler à une meilleure organisation du secteur privé, socle du développement. « C’est le secteur privé qui fait évoluer le pays mais si le secteur privé n’est pas organisé, on sera toujours en retard y compris les recettes fiscales qui nous permettent de financer les secteurs tels que l’Education, la Santé et l’Agriculture », a-t-il déclaré.

Trois ministères sont a priori concernés au premier plan et engagés dans cette réforme pour faire bouger les lignes, à savoir le ministère des Finances, de l’Economie et du plan et de l’Entrepreneuriat de comparer les techniques en vue d’obtenir les résultats.

RJDH

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