Centre hospitalier universitaire : le service de Neurologie attend ses malades

Samedi 10 Mai 2014 - 13:15

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Le pari de sa modernisation étant gagné, il offre aujourd’hui le visage d’un espace qui s’apprête à mieux vendre son image, en répondant comme il faut aux besoins pressants des malades

Le chef de service de Neurologie, Ndamba Banzouzi, qui a fait visiter le service, le 9 mai, à des journalistes, a dit sa satisfaction, indiquant que les conditions de travail sont désormais meilleures : « Nous sommes très contents que les pouvoirs publics aient réhabilité le service. Il s'est aussi humanisé au point que le malade ne se sent pus du tout dans un hôpital. Vous avez vu que des salles sont spacieuses et le malade se sentira comme chez lui ». Et d’ajouter : « Avant la réhabilitation du service, il y avait six malades par salle. Cette promiscuité favorisait des infections.»

La réhabilitation de ce service s’est faite grâce au financement du gouvernement congolais. Les travaux réalisés ont concerné le carrelage des salles, la plomberie sanitaire, la charpenterie, la climatisation et l’équipement, etc. « Ici, on a des scopes de surveillance multiparamétriques. Cela veut dire que ces appareils surveillent au même moment la tension artérielle, la saturation en oxygène, le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire. On n’en avait pas avant. Avec ce type d'appareils, on branche sur le malade, on le programme toutes les trente minutes, l’appareil prélève la tension et donne les chiffres. L’infirmière n'aura qu'à constater si la tension est montée ou a baissé. Nous disposons désormais d'une salle de rééducation qui permet aux malades de récupérer un peu plus rapidement », a précisé un médecin à l’issue de la visite.

Pour son exploitation, le service comptait 52 lits. Mais par manque de spécialistes, certaines salles avaient été transformées en bureaux et en salles de réunions. Actuellement, le service compte  50 lits répartis sur deux sites : les soins intensifs et au quatrième étage où il y a 39 lits.

Ces travaux, exécutés par l’entreprise Sybat, ont duré 14 mois.

Guillaume Ondzé