Challenge Edith Bongo Ondimba: Audrey Deroin a hâte d’y être

Vendredi 30 Novembre 2018 - 18:41

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La joueuse de Merignac, deuxième division française, va découvrir ses premières émotions avec les Diables rouges à l'occasion de cette vingt-troisième édition de la Coupe d'Afrique des nations de handball Brazzaville 2018. Dans cet entretien qu'elle nous a accordé à quelques heures du coup d'envoi, elle exprime son empressement à défendre les couleurs de son pays. 

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Quel est l’état d’esprit du groupe à quelques heures du coup d’envoi de la compétition ?  

Audrey Deroin (A.D.): Cela fait quelque temps que l’équipe travaille maintenant. Nous sommes en train de peaufiner quelques détails pour apprendre à mieux nous connaître,  parce que nous sommes un mixage entre les Congolaises locales et celles de la diaspora, notamment celle d'Europe. Mais comme nous sommes toutes Congolaises, le message passe sans problème. Nous travaillons dans une parfaite harmonie et serons prêtes pour le dimanche. Nous avons, d'ailleurs, hâte que la compétition commence.

 L.D.B.C.: Vous avez senti une gêne il y a quelques jours... 

A.D.: J’ai déjà fait un match test dimanche dernier contre les Diables rouges messieurs. On m’a mise au repos, parce que j’avais de petites douleurs musculaires. Il ne fallait pas prendre de risque avant la compétition.  Mais, maintenant, je reprends tranquillement. On ne savait pas ce que j’avais. Aujourd’hui, cela va beaucoup mieux. J’ai retrouvé le terrain. Tout va bien.

L.D.B.C.:  Vos coéquipières peuvent –elles répondre aux attentes de la compétition ?

A.D.: Ah oui, c’est sûr. Sinon, je ne serai pas venue. Quand Thierry Vincent me fait appel, j’ai été séduite par le projet. Je suis arrivée et j’ai fait un premier stage en septembre avec les filles. Je l'ai tout de suite adoré et l'ai trouvé bien différent de l’Europe, parce que là-bas c’est plus  technique et  plus rapide. Mais ici en Afrique,  ça cogne en fait. Il faut être prête au combat et du coup, on essaie de mélanger tout cela, du genre la hargne que les équipes africaines peuvent avoir avec un peu de technique et tout pour que cela fasse un beau panaché.  On espère qu'on va le faire. En tout cas, j’apprécie toutes les filles de l’équipe. Il y a du beau potentiel et elles sont vraiment très intéressantes. Je pense sincèrement qu'il y a moyen de faire quelque chose. Sinon, on ne serait pas venue. Le public congolais va être agréablement surpris.

L.D.B.C.: Qu’attendez- vous de ce public ?

A.D.: Il doit nous soutenir, non pas seulement en cas de victoire mais aussi des moments difficiles car il pourra arriver que tout tourne à perte. Ce sera à ce moment que nous aurons besoin de lui et il ne devra pas nous abandonner. C’est hyper important pour nous de savoir que nous avons tout un  soutien du public car c'est lui qui devra nous pousser et nous aider à avancer. Nous sommes chez nous, à la maison. Du coup, cela ne peut que nous pousser à faire de bons matches. Nous espérons qu’il va y avoir une ambiance folle. Je suis venue pour cela aussi. Je sais que le public sera là. Une fois encore, nous avons trop hâte de nous plonger dans le bain.

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

La binationale Audrey Deroin /Adiac

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