Championnats d’Afrique professionnels: Dony Rahim Vouta Voubrel se dit prêt à défendre sa ceinture

Dony Vouta va se mesurer contre un challenger marocain. Le fait de combattre sur  sa terre natale semble lui donner les ailes face au défi qui se présente à lui.

« Tout ce que je sais, c’est  que c'est un Marocain.  Je ne connais ni son nom ni d’autres détails.  Mais peu importe la personne qui pourrait se présenter, mon objectif est de monter sur le ring et défendre ma ceinture. Je voudrais que ce combat se déroule à Brazzaville, au Congo, dans mon pays natal  face à un étranger, c’est tout ce qui importe plus», a-t-il indiqué.

 La rencontre du 31 octobre dernier entre le ministre des Sports et de l’éducation physique et les trois fédérations qui ont ramené la bonne moisson dans les compétitions internationales, a rassuré l’athlète du fait de  la volonté de la tutelle à contribuer pour l’organisation de ce combat.

« Le soutien du ministre m’a rassuré. Si déjà l’autorité nationale du pays vous donne cette confirmation, cela veut dire que les choses sont en bonne voie pour la défense de la ceinture ici. C’est à mon tour de faire le travail comme il faudra et vous ne serez pas déçus », a promis l’athlète

« Cette ceinture continentale, dont nous en sommes tous fiers, nous met devant un nouveau défi, celui de sa remise en jeu. Sa détention définitive ne peut se faire qu’au terme d’une nouvelle victoire au combat professionnel sous peine de se la voir retirée par l’instance continentale. Nous disposons d’un délai de six mois à partir de la remise de la ceinture pour pouvoir organiser, ici auCongo, cet évenement avec pour challenger, un Marocain », avait rappelé Gerry Blaise Bollé, président de l’Association congolaise de boxe pieds-poings au ministre des Sports et de l’éducation physique. 

Ce dernier avait, de son côté,  rassuré en ces termes : « Il faudrait vous rapprocher de la direction générale des Sports pour mettre les  choses au point. Il ne faut surtout pas attendre la dernière minute; lorsque je serais rentré de ma mission, je souhaiterais avoir une idée de ce qu’il y a à faire et savoir à quel niveau le ministère devra intervenir ».