Chine-Afrique : les échanges commerciaux atteindront 400 milliards de dollars en 2020

Lundi 31 Octobre 2016 - 14:55

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La Chine est devenue quasiment le premier partenaire commercial de l’Afrique. Les échanges commerciaux entre les deux parties passeront de 222 milliards de dollars US ( en 2015) à 400 milliards de dollars US en 2020, à en croire le Fonds de développement Chine-Afrique.

Cette augmentation conforterait le raffermissement des liens de coopération entre la Chine et l’Afrique, qui ont désormais porté leurs relations au rang de partenariat stratégique global.

Deuxième puissance économique planétaire, la Chine est un grand importateur des matières premières d’Afrique, telles le bois, les hydrocarbures et les minerais. De leur côté, les pays africains importent de la Chine, des matériaux de construction, des produits manufacturés, des textiles.        

La Chine apparaît comme le plus grand investisseur dans les projets d’infrastructures de base en Afrique. Les investissements chinois sur le continent africain vont passer de 32,4 milliards de dollars( en 2015) à 100 milliards de dollars US, 5 ans plus tard.   

Le Fonds de développement Chine-Afrique a déjà financé quelque 87 projets de développement dans 36 pays africains pour plus de 3,5 milliards de dollars US.  Ce fonds dispose des capacités de lever un volume financier de 17 milliards de dollars US auprès des entreprises chinoises.

Lors du forum de coopération Chine-Afrique tenu en décembre 2015 à Johannesburg en Afrique du Sud, le président chinois Xi Jinping avait annoncé un plan d’aide à l’Afrique de 60 milliards de dollars US.

Ce plan repose sur une dizaine d’axes principaux qui touchent les secteurs prioritaires de développement en Afrique. Notamment, les infrastructures, l’industrie, l’agriculture, l’éducation et la formation, la culture et le sport, l’énergie, les transports et la santé.

Le chef d' Etat chinois avait également annoncé une subvention de 60 millions de dollars à la commission de l’Union africaine (UA), afin de l’aider à pouvoir renforcer ses capacités de maintien de la paix et de riposte en cas de crise sur le continent. 

 

La Rédaction

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