Chute des prix du pétrole : les pays producteurs en quête de solutions

Mardi 19 Avril 2016 - 13:45

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Pour trouver un accord sur la réduction des volumes de production des produits pétroliers et résoudre l’épineux problème qui place actuellement les économies africaines sous pression, suite à la chute brutale des prix du pétrole, les pays producteurs se sont réunis, le week-end dernier à Doha au Qatar, en vue d’échanger sur la question.

Selon les participants, ces échanges qui ont duré une journée devraient leur permettre de trouver un compromis. Malheureusement, cette réunion a connu un échec à cause de l’absence de l’Iran lors des débats. Car, l’Arabie Saoudite qui concentre environ 30,8% de la production de l'Opep, exigeait la présence de l’Iran pour que soit paraphé cet accord. Alors que ce pays vit des tensions diplomatiques avec la monarchie islamique.

S’inquiétant de cet échec, les participants, à travers un communiqué, ont déclaré que la situation risquera de mettre à nouveau, les économies africaines sous pression. « Les prix du pétrole ont chuté à 38,4 dollars par baril, occasionnant une nouvelle hausse du dollar américain. Une situation qui place les économies africaines sous pression. Notamment les pays comme l'Angola, le Nigéria, l'Algérie et ceux de la zone CEMAC, dont les revenus dépendent directement de l'exportation du pétrole », ont-ils souligné.

Par ailleurs, ils ont déploré le fait que cette hausse du dollar américain accentue la pression sur les monnaies des pays africains sans oublier ceux qui ne produisent pas le pétrole. « C’est pourquoi, le Nigéria dans le contexte actuel, envisage  pour sa part de renforcer sa fiscalité. Ce qui lui permettra de tirer plus de revenus des taxes. Une option qui a déjà fait ses preuves dans l'Etat de Lagos et que le gouvernement fédéral souhaiterait répliquer dans les autres Etats. Une deuxième piste de solution serait, celle d’augmenter le niveau de la taxe sur la valeur ajoutée, notamment à 5%. Car, beaucoup de pays sont confrontés au problème de l'inflation qui est devenu un problème majeur », ont conclu, les participants.

Notons que malgré l’échec de cette réunion, une seconde rencontre des pays producteurs de pétrole, membres et non-membres, notamment ceux qui font partie de l'Opep, est prévue en juin 2016.

   

Rock Ngassakys

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