Cinéma : Léonidas Carel Mottom Mamoni décidé à redynamiser le 7e art

Mercredi 6 Juillet 2016 - 17:13

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La rencontre entre le ministre de la culture et des arts, Léonidas Carel Mottom Mamoni et les cinéastes, le 04 juillet 2016, a porté sur un échange objectif et constructif dans le but d’impulser un nouveau souffle au cinéma congolais.

Le ministre de la Culture et des arts a informé les cinéastes que l’objectif de sa présence à la tête de ce département, est  d’impulser la culture et les arts, de tracer une vision sur ce qu’ils auront à faire pour permettre que chaque structure qui dépend de ce ministère soit mise en valeur. « Je vous invite à être pour nous une force de propositions. Organisez-vous à produire pour le ministère de la Culture et des arts un schéma, un plan directeur qui permettra le décollage du cinéma au Congo », a t-il lancé.

Décidé de booster le domaine cinématographique au Congo, Léonidas Carel Mottom Mamoni n’est pas allé par quatre chemins. Il a motivé davantage les cinéastes, car pour lui, le 7è art peut remplacer le pétrole. Pour ce faire, ils devront travailler ensemble. D’où, a-t-il énuméré quelques pistes de réflexion, notamment la mise en place d’un cadre juridique des cinéastes, la promotion des films congolais dans des espaces publics, la création d'un Fonds de garantie du cinéma qui serait opérationnel d'ici fin 2016, selon le souhait du ministre.

En ce qui concerne l'aide à apporter aux cinéastes, le ministre  a promis intervenir là ou il le faudra pour que le 7è art, important domaine pour le développement du Congo soit hissé au plus haut niveau. « Nous avons dit, notre projet de société c’est « La marche vers le développement ». L’objectif ce n’est pas de faire qu’un groupe de personnes s’enferme dans un bureau, décide à votre place, pense à votre place, mais plutôt, nous allons développer le cinéma ensemble ».

S’adressant au ministre, Sébastien Kamba, le premier cinéaste congolais a souligné que, «si dans d’autres pays le 7è art se porte un peu bien, c’est parce que le partenariat entre le ministère de la Culture et les cinéastes fonctionne à merveille grâce à une politique gouvernementale conséquente sur le 7è art. Monsieur le ministre, ce que demande les cinéastes congolais c’est un partenariat, car le secret du développement du cinéma congolais est caché dans cette relation fonctionnelle. Les cinéastes congolais par ma voix sont à votre disposition pour des discussions plus profondes. »

Quant aux préoccupations des cinéastes, le ministre de la Culture  et des arts a promis d’écrire une nouvelle histoire du cinéma congolais avec les artistes. « Remettons le tout à zéro. Conduisons le bateau là où il est accosté hier, dès maintenant. Nous avons décidé de prendre un nouveau départ aujourd’hui, faisons-le ».

Au sujet des salles de cinéma appartenant pour la plupart d'entre elles aux privés, le ministre a  déclaré que «  nous allons nous battre pour faire en sorte que les Congolais retrouvent les salles de cinéma. Donnons-nous rendez-vous d’ici la fin de l’année ». Il a, par ailleurs, jugé judicieuse la proposition faite par l'ambassadeur de Chine de procéder par des cinémas ambulants.

A l'issue de l'entretien, les cinéastes ont décidé de se regrouper en  association.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : le ministre de la culture et des arts s'adressant aux cinéastes Photo 2 : les cinéastes posant leurs doléances au ministre de la culture et des arts Photo 3 : le ministre de la culture et des arts posant avec les cinéastes

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