Climat des affaires : environ 750 porteurs de projets attendus pour le concours du plan d’affaires

Le projet du concours du plan d’affaires a été conçu dans le cadre du Projet d’appui à la diversification de l’économie(Pade), grâce notamment au soutien financier du gouvernement congolais et de la Banque mondiale. Les chiffres de 750 entrepreneurs ou porteurs de projets sont à titre indicatif, a expliqué le coordonnateur du Pade, Joseph Mbossa. Il appartiendra au comité d’experts de définir les critères de recrutement et le nombre exact; puisque les sélectionnés vont bénéficier d’un plan de formation sur la gestion d’entreprises et l’élaboration d’un plan d’actions.

Les secteurs priorisés sont ceux promus par le Pade notamment: «l’agriculture, l’agrobusiness, l’artisanat, le bois et la transformation du bois, le tourisme et l’hôtellerie, les services et les mines », a expliqué Joseph Mbossa, ajoutant que ces secteurs hors-pétrole offrent des avantages comparatifs et évidents. L’axe central de la politique du développement entrepreneurial du gouvernement congolais, a rappelé la ministre des PME et de l’artisanat, Yvonne Adélaïde Mougani, « est de mobiliser les ressources nécessaires pour le financement des plans de formation et renforcement des capacités des porteurs de projets et de faciliter leur accès aux crédits… »

Dans ce sens, la Banque mondiale se dit disposée à accompagner son partenaire congolais. « L’attente des jeunes congolais est que leur soient accordés l’opportunité et un cadre propice pour pouvoir transformer un talent, un savoir-faire et une passion en activité économique génératrice de richesses et d’emplois », a souligné le représentant de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, indiquant qu’avec le prêt de 5 milliards de francs que son institution a accordé à l’Etat « les promoteurs de projets  qui seront retenus par session, pourront bénéficier chacun d’une subvention d’au moins 50 millions ».

Par ailleurs, les promoteurs seront accompagnés dans l’élaboration de leurs plans d’affaires et d’un accompagnement de 15 à 18 mois par le Fonds à coût partagé. Mais « au-delà de ces deux mesures, ils pourront bénéficier d’une reconnaissance et d’un réseau de partenaires indispensables au développement de leurs entreprises », a rassuré le représentant de la Banque mondiale. Ajoutons que le concours du plan d’affaires 2016 est cogéré par les groupes EY et RICE.