Clôture du mois de la femme : un plaidoyer pour la traduction de la loi sur la parité en quatre langues

Lundi 1 Avril 2019 - 17:00

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Le voeu, exprimé par la Synergie d’actions pour le développement intégral de la femme (Sadif), le 30 mars, au Centre d’accueil kimbanguiste à Kinshasa, a pour objectif de permettre à toutes les femmes de toutes catégories sociales de s’approprier le texte.

 

 

La Sadif a fait part de sa préoccupation à l'occasion d'une journée de sensibilisation, dans le cadre de la clôture du mois de la femme. Brossant un tableau sombre de la sous-représentation de la femme dans les instances de prise de décision, sa coordonnatrice nationale, Dhalia Litanga Nkiaya Kolongele, a insisté sur l’application effective de la loi sur la parité. « L'article 14 de la Constitution du 18 février 2006 instaurant le droit de la femme à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales, n’est pas toujours de stricte application», a-t-elle fait remarquer.

Déterminée à mener un lobbying auprès des autorités en vue de la mise en application effective de cette loi, la coordonnatrice nationale de la Sadif compte sur les efforts conjugués de toutes les femmes pour gagner le combat de la parité. Expliquant l’historique de la célébration de la Journée internationale de la femme qui remonte à 1977, elle a souligné devant une centaine de femmes que cet acte de valorisation du combat de la femme ne doit pas être considéré par la gent féminine comme un cadeau des hommes, mais plutôt comme le résultat d’une longue lutte.

Se fondant sur le thème international "Penser de manière égale, construire intelligemment, innover pour le changement", Dhalia Litanga Nkiaya Kolongele a non seulement invité ses paires à apprécier la pleine mesure du chemin parcouru par les femmes à travers le monde dans le combat pour la parité, mais aussi les a encouragées à prendre des initiatives ambitieuses et à être compétitives. "Pourquoi ne pas compter un jour dans le pays une femme présidente de la République, voire Première ministre ? ", s’est-elle  interrogée.

Blandine Lusimana

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