CNDH : la VSV plaide pour la désignation rapide des membres

Mercredi 11 Juin 2014 - 15:23

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La Voix des sans-voix estime qu'il est temps de mettre fin aux divers prétextes avancés et entretenus pour retarder continuellement l’installation de cette institution.

La VSV a fustigé, dans une réaction datée du 10 juin, toute politisation à outrance de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH). Elle a également dénoncé toute désignation complaisante de ses membres dans le seul objectif de transformer cette institution en caisse de résonnance des plus forts financièrement et politiquement, en vue de torpiller ainsi son indépendance. Par ailleurs,  l'ONG s’est dite vivement préoccupée par la lenteur manifestée par l’Assemblée nationale (AN) dans la désignation des membres de la CNDH.

Pour  l'ONG, cette lenteur frise une absence quasi manifeste de volonté politique de procéder à l’installation de cette institution importante pour garantir la promotion et la protection des droits humains en vue de l’avènement d’un État de droit en RDC. « Plus d’une année après la promulgation par le chef de l’État de la loi organique n° 13/011 du 21 mars 2013, portant institution, organisation et fonctionnement de la CNDH, il est temps de mettre fin aux divers prétextes avancés et entretenus pour retarder continuellement l’installation de cette dernière », a souligné la VSV.

La VSV rappelle que l’AN a le pouvoir que la loi lui a conféré d’opérer un choix judicieux parmi les nombreuses candidatures enregistrées. Pour l'ONG, en effet, les nombreuses candidatures issues de différentes composantes déposées au bureau de la chambre basse du Parlement ne sauraient justifier la lenteur actuelle constatée dans le choix des membres de la CNDH.

De l’avis de la VSV, pour l’intérêt supérieur de la Nation et surtout pour l’avènement d’un État de droit en RDC, l’AN devra procéder à la désignation des membres de la CNDH suivie de l’installation de celle-ci au cours de la présente session ordinaire allant du 15 mars au 15 juin.

L'ONG a noté que des informations inquiétantes faisant état du report de l’installation de la CNDH ne pourraient que, si elles s’avéraient probantes, conforter une partie de l’opinion publique qui pense que cette structure ne serait pas bien digérée par les autorités du pays, bien qu’elles aient procédé à l’adoption et à la promulgation de la loi y relative.

Lucien Dianzenza