CNJ-Congo : les jeunes du Congo réclament leur insertion dans la gestion publique de l’Etat

Samedi 16 Avril 2016 - 15:45

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Le Conseil national de la jeunesse (CNJ) du Congo et les mouvements associatifs de jeunesse de l’opposition et de la majorité ont adopté, le 15 avril à Brazzaville, l’idée de la fixation à 60% du quota de la jeunesse à l’occasion des prochaines élections législatives et locales.

Les réflexions menées par ces jeunes ont aussi porté sur les questions de paix, d’unité nationale, de stabilité, de la culture du vivre ensemble et de l’implication de la jeunesse dans le processus de développement du Congo.

« La paix est une denrée tant recherchée au sein de toute communauté humaine car elle facilite le vivre ensemble. Rien ne peut se faire sans la paix ; c’est ainsi nous jeunes avons l’obligation de la cultiver partout », souligne le communiqué final sanctionnant ces travaux. Outre leur implication dans la gestion publique, le CNJ-Congo et les mouvements associatifs de jeunesse ont sollicité la promotion des valeurs républicaines et citoyennes en milieux juvéniles. En clair, la réunion avait aussi pour but de faire des propositions et apporter des réponses concrètes sur l’ensemble des maux qui minent la jeunesse congolaise.

Ainsi donc, ils ont également recommandé la réforme de la formation qualifiante en adéquation avec l’emploi et l’éradication du phénomène dit des « Bébés noirs » par les services de la police et ceux de la gendarmerie.  Les jeunes ont condamné fermement toutes les manœuvres politiciennes tendant à nuire et à déstabiliser la paix et l’unité entendues comme facteur d’évolution du pays. Les Bébés noirs troublent la quiétude des paisibles populations. Il est indispensable que les jeunes s’arment de courage et de détermination pour s’attaquer aux fossoyeurs de la paix et de l’unité nationale », rapporte le communiqué final des travaux. Face aux troubles et à la quiétude des populations, le CNJ-Congo et les mouvements associatifs de jeunesse ont recommandé l’instauration des tribunaux correctionnels pour faire face à ce fléau dit des Bébés noirs.

L’initiative d’enrayer ce fléau devrait également être appuyée par la refonte de la loi portant protection de l’enfant au Congo, la mise en place des brigades des mineurs dans le pays et la création d’un centre de soutien psychologique dans les écoles de Brazzaville pour les élèves en général et les candidats aux examens d’Etat en particulier.

Fortuné Ibara

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