Conflits armés: des journalistes s’approprient le Droit international humanitaire

Mercredi 19 Septembre 2018 - 16:58

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Le Comité international pour la Croix rouge (CICR) a organisé, du 17 au 18 septembre à Pointe-Noire, un atelier de formation relatif au rôle des professionnels des médias dans les situations de violence.

La connaissance des Conventions de Genève et leurs protocoles additionnels, les principaux instruments juridiques du Droit international humanitaire (DIH) ont pendant deux jours dominé les échanges interactifs entre les journalistes et les différents orateurs. Une session de formation initiée pour leur permettre d’écrire des articles et de faire des reportages objectifs lors des conflits armés et autres situations de violence.

Les sous-thèmes tels "L’historique, mandat et activités du CICR et du Mouvement de la Croix rouge et du Croissant rouge", " Les défis actuels du droit international humanitaire", " Médias et protection des personnes affectées par les conflits armés et autres situations de violence", " Conduite des hostilité et usage de la force", " Les journalistes et le droit international humanitaire",  "Le journalisme humanitaire", "Le CICR et les médias", etc. ont ainsi été développés tour à tour par Gad Niyomugabo, chef de mission du CICR à Brazzaville,  Richard Desgagne, coordonateur prévention de la délégation régionale du CICR, Marie Bonheur Bahonda-Loko, conseiller juridique CICR à Brazzaville, Arlette Mayama, conseillère du chef de mission du CICR à Brazzaville.

Des communications en lien avec le DIH qui régit les relations entre des Etats, des organisations internationales et d’autres sujets de droit international. En effet, le DIH constitue une branche du droit international public et se compose de règles destinées à s’appliquer durant les conflits armés afin de protéger, pour des motifs humanitaires, les personnes qui ne participent pas, ou plus, aux hostilités et de limiter les moyens et méthodes de guerre. En somme, le DIH est formé des règles inscrites dans les traités internationaux ou issues de la coutume, règles spécifiques destinées à régler des questions d’ordre humanitaire directement liées au conflit armé, que celui-ci soit de nature internationale ou nationale.  Ces règles sont contenues dans le Droit de Genève, formé de l’ensemble de règles qui protègent les victimes des conflits amés comme les soldats hors combat et des personnes civiles qui ne participent pas ou plus directement aux hostilités. Le Droit de la Haye, constitué de l’ensemble des règles qui définissent les droits et obligations des belligérants dans la conduite des hostilités, et qui limite les moyens et méthodes de guerre, les protocoles additionnels aux conventions de Genève, les conventions de Genève et leurs protocoles additionnels sont les principaux instruments juridiques du DIH.

En présence de Magloire Mabounda, conseiller spécial du préfet de Pointe-Noire et des formateurs, les journalistes ont pris l’engagement de traduire dans les actes les enseignements reçus et d’en faire bénéficier à leurs collègues et structures respectifs.

Signalons que le CICR est une organisation neutre et indépendante qui a une mission exclusivement humanitaire, celle de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés ainsi que d'autres situations de violence  et de leur porter assistance. Il s’efforce aussi de prévenir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels.   

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille après l'atelier initié par le CICR / Adiac

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