Congo-Banque mondiale : démarrage de la seconde phase du PDCE

Mercredi 30 Janvier 2019 - 19:15

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L'activié a été lancée, le 30 janvier à Brazzaville, par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.

 

 

Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) vise à promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines. Il s'agit d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus.

La seconde phase qui vient d'être lancée par le gouvernement et la Banque mondiale (BM) s'étendra jusqu’en juin 2020. Selon la représentante de la BM au Congo, Korotoumou Ouattara, le PDCE a été financé au départ à trente-deux millions de dollars pour atteindre quinze mille jeunes vulnérables. Il est actuellement géré avec une enveloppe de quinze millions de dollars et va atteindre six mille cinq cents jeunes.

Sur vingt et un mille deux cent soixante-douze candidats, quatre mille cent dix-huit ont été sélectionnés à Brazzaville et Pointe-Noire pour bénéficier des formations dans les domaines portant sur l’électricité, le froid, la maçonnerie, la menuiserie, la plomberie et autres filières.

Ces jeunes candidats, dont l’âge varie entre 17 et 30 ans, seront affectés dans onze centres de formation. Par contre, mille dix autres jeunes dont les âges oscillent entre 16 et 24 ans seront placés auprès de trois cents maîtres artisans pour être formés dans les filières de leurs choix.

Les cours de compétences de vie courante et d’alphabétisation seront dispensés aux bénéficiaires de la phase II du PDCE. Le projet prévoit l’ouverture de nouvelles filières comme la pisciculture et l’élevage. Pour relever l’importance de ces formations professionnelles, l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Fréderic Ndéket, a rappelé qu’« aucune organisation sociétale ne peut prétendre au développement sans formation qualitative et quantitative des ressources humaines ».

Pour complimenter l’initiative du gouvernement et de la BM, Ruth Ntsinani, une jeune sélectionnée pour la filière froid, a déclaré : « Nous avons, à travers ce projet, une seconde chance, une opportunité d’apprendre un métier de notre choix pour le développement de notre pays. Nous prenons l’engagement d’aller au bout de notre formation ».

Le démarrage de ce projet a connu un retard à cause de la mobilisation des budgets. Les milliers bénéficiaires enrôlés depuis juillet 2018 n’espéraient plus à sa reprise effective.

« Le lancement de la phase II du PDCE s’est amélioré avec l’implication des ONG de sensibilisation et de mobilisation pour atteindre le maximum de jeunes vulnérables. Le PDCE utilisera six cent trente-cinq maîtres artisans comme opérateurs de formation en considération de leurs expériences dans leurs métiers respectifs », a indiqué Auxence Léonard Okombi, coordonnateur du PDCE.

Dans le cadre de la complémentarité, le coordonnateur du PDCE a également rassuré de la coopération de ce projet avec l’Institut national de la statistique ainsi qu’avec le projet Lisungui. Pour sa part, le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi a salué la restructuration du PDCE et la qualité de sélection des bénéficiaires du projet.

« Le ministère veillera à votre formation et demandera à notre service public d’emploi de voir le mécanisme à mettre en place pour votre insertion dans les différents secteurs d’activité et d’apprentissage », a indiqué Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

- Une vue des bénéficiaires du projet /Adiac

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