Congo : dix-sept aires protégées pour une gestion durable des espèces

Mercredi 4 Janvier 2017 - 15:45

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Au Congo les aires protégées couvrent 13% du territoire national et permettent de préserver les espèces fauniques et florales contre les activités illicites comme le braconnage et la décimation d’essences forestières. Leur intérêt est de plus en plus avéré alors qu’on parle de la gestion durable des espèces.

Les aires protégées apportent une contribution importante en terme de valorisation économique à travers l’écotourisme cynégétique qui permet d’accroître la part du secteur forestier dans les recettes publiques. Le Congo compte 17 aires protégées s’étendant sur une superficie de 4.353.500 hectares. Elles jouent un rôle proéminent en matière de conservation et de préservation des écosystèmes forestiers

On y trouve des parcs nationaux (Odzala-Kokoua, Nouabalé-Ndoki, Conkouati Douli et Ntokou Pikounda), des réserves de faune (Léfini, Mont Fouari, Nyanga-Nord et Tsoulou) et de forêt (Patte d’oie), une zone d’intérêt cynégétique (Yengo-Mouali), une réserve communautaire (Lac-Télé), des domaines de chasse (Mont Mavounmbou, Nyanga Sud), une réserve de la biosphère (Dimonika), des sanctuaires de faune (réserve naturelle des gorilles Lesio-Louna, le sanctuaire des gorilles Lossi, Tchimpounga).

Situé entre les départements de la Cuvette-ouest et de la Sangha, le parc national d’Odzala-Kokoua couvre une superficie de 1.354.600 hectares. C’est le point de brassage de nombreuses espèces fauniques qui y sont attirées par la présence des salines. Ce parc est aussi réputé par la présence très remarquée des gorilles écumant le sanctuaire de Lossi.

Le parc national Nouabalé-Ndoki se trouve entre les départements de la Sangha et de la Likouala, tout en appartenant au Tri national de la Sangha avec deux autres parcs nationaux voisins du Cameroun et de la République centrafricaine (RCA).

On y trouve les éléphants, les buffles, les gorilles, les antilopes, ainsi que plusieurs espèces d’oiseaux et d’essence forestière. Nouabalé-Ndoki compte une variété de clairières et tire profit non seulement de la présence de la rivière Sangha mais aussi d’une abondante diversité biologique.

Le Tri national de la Sangha fait partie des sites retenus sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial, dressée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

A en croire certains témoignages, les aires protégées participent beaucoup dans la lutte contre les activités forestières illicites comme le braconnage et l’abattage sauvage des arbres. Les patrouilles régulières des éco-gardes dans les parcs nationaux permettent de dissuader les braconniers, dont l’activité illégale se concentre en dehors des concessions protégées.

Christian Brice Elion

Légendes et crédits photo : 

Une clairière au parc de Nouabalé-Ndoki (DR)

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