Conseil départemental du Kouilou : ouverture des travaux de la troisième session ordinaire dite budgétaire

Au cours de ces assises qui permettront au conseil départemental du Kouilou de se doter du budget exercice 2016, en vue de mettre en œuvre son programme de développement local, huit affaires seront examinées par les élus locaux de ce département, notamment l’examen et adoption du projet  de budget primitif exercice 2016, examen et adoption du projet de délibération portant adoption du budget primitif exercice 2016, examen et adoption du projet de compte administratif exercice 2015, examen et adoption du projet de délibération portant adoption du compte administratif exercice 2015 et autres.

Ouvrant ainsi les travaux de cette rencontre, Alexandre Mabiala a expliqué que les présentes assises se tiennent dans  un contexte national marqué  par l’élection du président de la République et dans une conjoncture économique caractérisée par la baisse du coût du baril de pétrole avec des conséquences économiques perceptibles, dans la réalisation des choix économiques du conseil, ce qui a d’ailleurs conduit le gouvernement de la République à supprimer purement et simplement l’investissement, jadis alloué aux collectivités décentralisées.

« Il convient de  rappeler que le budget qui sera examiné au cours de cette session est bel et bien le socle qui va gouverner l’action du conseil au cours de l’année 2016. Ainsi, je vous invite à plus de lucidité, de perspicacité et de réalisme ; car l’expérience vécue en 2015 nous a démontré qu’il y a des rubriques du budget du conseil qui sont extrêmement sollicitées et auxquelles l’on devrait accorder une attention particulière, notamment la rubrique aide sociale, les descentes régulières dans les différents districts, le programme de développement annuel 2016 basé essentiellement sur des projets retenus et adoptés en 2015. Il s’agit ici des projets dont l’achèvement n’exige pas un lourd poids financier et il conviendra de les achever afin de les mettre à la disposition des populations», a-t-il déclaré.

L’orateur a aussi pendant son intervention fait l’éloge de l’actuelle loi fondamentale de la République du Congo. « Le Congo est sorti victorieux d’un défi qu’il s’était donné, celui d’organiser un référendum constitutionnel afin de faire évoluer ses institutions. Ce pays est parvenu à se doter d’une nouvelle loi fondamentale écrite en partie avec l’encre de ses traditions et de ses réalités, en corrélation avec les valeurs universelles. Pour la première fois de son histoire, le Congo se dote d’une Constitution qui tire sa source de droit dans son moi collectif, une Constitution qui met un terme définitif au mimétisme ambiant qui a longtemps caractérisé les lois fondamentales du passé », a-t-il conclu.