Consultations : Jean Marie Ngaki précise le contexte des échanges entre le DG de l’INA et le chef de l’Etat

Lundi 9 Novembre 2020 - 16:25

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Le directeur général de l’Institut national des arts (INA), le Pr Yoka Lye Mudaba, était compté parmi les personnalités du monde culturel ayant été reçues dernièrement par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre des consultations des forces politiques et sociales en cours au Palais de la nation.

Ecrivain, dramaturge et poète, ce brillant intellectuel a saisi cette opportunité pour deviser avec l’autorité suprême du pays sur des sujets en rapport étroit avec la culture, son champ de prédilection, a rapporté, le 8 novembre, au Courrier de Kinshasa un de ses proches collaborateurs, Jean Marie Ngaki. Ce dernier qui tenait à recadrer l’entrevue que le directeur général de l’INA a eue avec le chef de l’Etat, a indiqué qu’il n’a nullement été question de politique. Une mise au point qui dément formellement toute connotation politique donnée faussement à cet entretien axé, pour l'essentiel, sur l’orientation des nouvelles politiques culturelles en RDC.   

Le DG de l’INA, qui a toujours jouit d’une indépendance d’esprit, préférant évoluer en dehors des arcanes politiques, a échangé avec l’autorité suprême du pays sur des questions fondamentalement culturelles, a indiqué Jean Marie Ngaki. Le plaidoyer que l’intéressé a fait en cette circonstance exceptionnelle a, d’après lui, consisté en une exhortation pour la prise en compte de la culture censée dorénavant être placée au centre des préoccupations politiciennes. La perspective de la création d’un grand marché culturel était également au menu des discussions, a-t-il précisé, estimant qu’un tel projet ne peut se matérialiser que si les politiques jouent à fond leur partition en sécurisant tout l’espace national de sorte à permettre l’éclosion de la culture à une échelle plus vaste.

En somme, c’est en véritable homme de culture que le Pr Yoka s’était présenté au Palais de la nation, loin de toute étiquette ou sensibilité politique, mais aussi sans le moindre soupçon d’un quelconque alignement à l’union sacrée de la nation en gestation. C'est tout dire.  

Alain Diasso

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