Coopération : Dienne Keita, la nouvelle représentante de l’UNFPA en RDC

Mardi 8 Juillet 2014 - 19:48

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La représentante est allée présenter, le 7 juillet,  ses civilités au ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, dans son cabinet de travail.

C’était l’occasion pour la nouvelle représentante du Fonds de l’ONU pour la population (l’UNFPA) de renouveler l’engagement de son organisation à aider la RDC à renforcer les interventions de planification familiale qui est d’ailleurs, à l’entendre parler, une priorité pour le ministre de la Santé publique.

"Avec le ministre de la Santé publique, nous avons parlé de l’UNFPA, il m’a également fait part de ses priorités  par rapport au développement de la population en RDC, à savoir le renforcement de la planification familiale;  la prise en charge des accouchements et s’assurer effectivement que les commodités sont disponibles sur toute l’étendue du territoire  et dans les 8 600 centres de santé que compte le pays",  explique Dienne Keita au sortir de l’audience que le ministre de la Santé publique lui a accordée tout en ajoutant qu' à toutes ces priorités, son agence continuera à faire ce qu’elle fait déjà, à savoir être à coté du gouvernement, mobiliser  davantage des ressources, prouver sa compétence sur le terrain et de se rapprocher des populations  bénéficiaires pour  atteindre le maximum d’entre elle dans le minimum de temps. S’agissant de l’appui de l’UNFPA en ce qui concerne la planification familiale, il ne sera que le bienvenu, car il faut reconnaître que la RDC accuse une faible couverture en besoins de planification familiale.

D’après les résultats provisoires de l’enquête démographique et de santé (EDS) 2013-2014, l’utilisation des méthodes contraceptives par  les femmes en union demeure toujours faible. En effet, seulement 20 % des femmes de 15-49 ans en union utilisent actuellement une méthode contraceptive quelconque (méthode moderne ou méthode traditionnelle); 8 % utilisent une méthode moderne et 13 % une  méthode traditionnelle.

Le taux de prévalence contraceptive a peu changé au cours des dernières années.  « En 2007, il était estimé à 21 %, il aurait baissé à 18 % en 2010 pour remonter maintenant à peu près à son niveau de 2007  à 20 % », révèle EDS. Cependant, on constate une baisse des méthodes traditionnelles au profit des méthodes modernes qui sont passées de 6 % en 2007 à 8 % en 2013.

Aline Nzuzi