Coopération économique : le Congo et l’Afrique du Sud s’engagent à construire une usine de verres dans le Kouilou

«La rencontre avec CMP Project, s’inscrit dans le cadre du financement de la verrerie du Kouilou. Nous avons déjà réalisé une étude avec cette société, aujourd’hui, ils sont venus pour concrétiser le contrat avec l’Etat congolais, qui détient 35% des actions de la verrerie », a précisé le PDG de la verrerie du Kouilou, Jean Baptiste Itoua.

Cette délégation de neuf opérateurs économiques, conduite par le président directeur général (PDG) de la société CMP Project, Daniel Chippan, a fait le contour de ce projet, avec le ministre Isidore Mvouba, dans la perspective de sa mise en œuvre effective.

L’usine à construire, dans le cadre du partenariat public-privé, sera implantée dans le département du Kouilou. Elle sera destinée à la fabrication de plusieurs produits en verres, entre autres, les bouteilles en verre cassables, les baies vitrées ainsi que tous les autres produits dérivés.

Dans les discussions, les investisseurs sud-africains, qui se disent déjà satisfaits des sites qui leur sont affectés, ont surtout voulu se rassurer de la disponibilité de la matière première, qui n’est autre que le sable et le calcaire.

Au Congo, le calcaire est en abondance dans les départements de la Bouenza et du Niari. Le sable, quant à lui, est disponible partout dans le pays mais de bonne qualité à Pointe-Noire et dans le Kouilou.

«L’Etat vous attribuera des carrières. La meilleure matière première est aussi disponible. Le moment venu, l’Etat va la mettre à votre disposition. Nous ferons le tout possible pour que le verre congolais soit compétitif sur le marché international », a rassuré le ministre d’Etat.

A terme, la verrerie du Kouilou pourra générer environ 2.050 emplois, dont 450 emplois directs et 1500 emplois indirects.

Le premier objectif de cette usine est de fournir, dans un premier temps, des bouteilles de bière à la société Bralico, qui jusque-là, importe ses vidanges depuis l’Allemagne, ainsi que Brasco, qui en importe jusqu’à ce jour du Cameroun.

En ce qui concerne la desserte de la future usine en électricité, les Sud-africains disent avoir déjà noué des contacts avec la société ENI Congo et la SNE, principaux producteurs d’énergie.