Coopération : Kinshasa et Brazzaville multiplient les échanges sur les droits de l’homme

Mercredi 9 Octobre 2019 - 17:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Pour se faire une idée et profiter de l’expérience de la République démocratique du Congo (RDC), classée dans la catégorie A en matière des droits de l’homme, le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Congo, Valère Gabriel Eteka-Yemet, a pris part à l’atelier de présentation du Code d’éthique et de bonne conduite de l’enquêteur, organisé à Kinshasa.

Divisé en sept parties, ce code met en exergue les règles de conduite, les obligations particulières dans la conduite de l’enquête pour la manifestation de la vérité, notamment sur les cas de violation des droits de l’homme…

Valère Gabriel Eteka-Yemet a salué la dynamique de coopération instaurée entre les commissions des droits de l’homme des deux Congo.  Cette coopération se fonde pour l’heure sur le partage des informations et d’expériences utiles pour aider le Congo à accéder au statut A qui lui permettra de bénéficier de plusieurs droits au concert des nations en matière des droits de l’homme. C’est le sens du combat que mène aujourd’hui les dirigeants de la CNDH. « Nous sommes simplement observateurs au concert des nations. Notre but est donc d’atteindre le statut A. Il y a beaucoup de critères à remplir et nous travaillons pour y arriver », a déclaré Valère Gabriel Eteka-Yemet qui souhaite profiter de l’expérience de la RDC.

En rappel, au mois d’août dernier, le président de la Commission nationale des droits de l’homme de la RDC, Mwamba Mushikonke Mwamus, avait effectué le déplacement de Brazzaville pour définir les axes de coopération entre les deux parties concernant la promotion et la défense des droits de l’homme. Lors de la présentation du Code d’éthique et de bonne conduite de l’enquêteur de la RDC, le Bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme, le représentant de la procureure générale de la Cour pénale internationale, l’ambassadeur de France dans le pays étaient de la partie. La rencontre a sans nul doute permis au Congo d’apprendre aux côtés des instances suffisamment outillées en la matière.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les autorités ayant pris part à la présentation du Code d'éthique à kinshasa

Notification: 

Non