Coopération multilatérale : la BAD inquiète de la baisse des engagements des pays donateurs

Mardi 17 Janvier 2017 - 16:50

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Pour la période 2017-2019, la Banque africaine de développement (BAD) a noté un engagement faible de l’ordre de 7,06 milliards de dollars américains  contre 7,03 milliards pour la période 2014-2016 et 8,9 milliards pour 2011-2013.

L’on est bien loin des 11 milliards d’intentions d’engagements des réunions de 2016. La 14e reconstitution du Fonds africain de développement (FAD), l’instrument qui assure l’accès aux financements à 38 pays africains, a abouti à des résultats plutôt précaires.

Signe interpellateur : la 14e reconstitution du FAD n’a pas connu la même effervescence que les éditions passées. Par ailleurs, le désintérêt suscite plusieurs interrogations. Pour les plus critiques, les pays donateurs sont en train de se détourner de l’Afrique. Et les abstentions lors de la prise des décisions ne viennent que confirmer cette tendance. Montées à 11 milliards de dollars américains entre mars et juin 2016 à Abidjan (Côte d’Ivoire), les intentions d’engagements sont descendues à 9,6 milliards lors de la rencontre de Luxembourg, avant de baisser davantage au grand dam de la haute direction de la BAD. À titre de comparaison, la Banque mondiale arrive à mobiliser jusqu’à 57 milliards de dollars américains d’allocations des ressources concessionnelles. Malgré tout, la BAD devrait arriver à se retrouver dans la mise en œuvre des différents axes du plan Akinwimi Adesina. En effet, l’argent va servir, entre autres, à financer des projets énergétiques, agricoles, industriels et d’intégration économique dans la région. 

Laurent Essolomwa

Notification: 

Non