COP 21: les pays en développement invités à être prudents pour la signature du traité de Paris

Animant son point de presse,  le responsable de third World Network qui est une ONG et un réseau international d'organisations et d'individus engagés dans les causes de l'environnement, du développment et des relations Nord-Sud, a déclaré que si  les pays en développement se précipitent pour signer l’accord de Paris, un accord qui traduira la manifestation de leur volonté à intégrer les principes de ce traité dans leurs législations nationales, ils courent le risque de perdre leurs poids politiques nécessaires, notamment en ce qui concerne les négociations qui leurs permettront à contraindre et à obliger les pays développés à tenir leurs engagements pré-2020.

En effet, pour  l’orateur, le refus d’apposer leurs signatures, pourrait être un élément clé capable d’amener à l’établissement d’une feuille de route pour la mobilisation des cent milliards de dollars  annuels, promis par les pays riches aux pays pauvres, notamment pour qu’ils arrivent à faire face aux changements climatiques. « En endurcissant leur position, les pays en développement pourraient également obtenir la création d’un mécanisme de pertes et de dommages causés par les conditions météorologiques extrêmes, mais aussi un système de transfert de compétences efficace », a conclu Martin Khor, tout en précisant que son organisation s’adresse aux pays en développement parmi lesquels, la Chine et l’Inde qui émettent une part significative de ces gaz.

Notons que pour être adopté, le traité de Paris devra être signé par 54 pays au moins ou par un nombre inférieur de pays totalisant 55% des émissions de gaz à effet de serre.