COP21 : La « Grande muraille verte » et les defis environnementaux

Samedi 5 Décembre 2015 - 14:22

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Le phénomène de la désertification en Afrique et de l’accès aux énergies vertes en Afrique ont été au centre des discussions au Bourget

Les différents intervenants ont fait le point sur les initiatives prises par les pays africains afin de lutter, de manière concrète, contre les effets du réchauffement climatique atteignant le Sahel et ses conséquences sur la population, la végétation, les animaux, et autres espèces.

Elvis Paul Nfor Tangem de la Commission de l’Union africaine (UA) a présenté le projet de la « Grande muraille verte », une ceinture végétale multi-espèces, étalée sur plus de 7000 km de long et 15 km de large, nécessaire pour faire face aux multiples défis environnementaux qui touchent les pays de la région.

Selon lui, les conséquences de la désertification et de la dégradation du sol vont au-delà de la protection du lac Tchad et du manque d’eau.

Il voit une relation entre le phénomène, la sécurité dans la région fortement touchée par des attaques de Boko Haram et l’immigration. La Grande muraille verte intéresse la transformation économique, écologique et sociale des zones sahéliennes, a-t-il dit.

Il fait un lien étroit entre l’atténuation des émissions de gaz et l’adaptation, « qui vise à rendre les populations résilientes dans la gestion des ressources naturelles et à leur permettre d’enrichir le sol, de conserver l’eau et de mieux vivre en évitant les conflits et le manque des nécessités de base ».

Le projet a déjà démontré, surtout au Sénégal et au Nigeria, que l’agriculture adaptative au changement climatique a permis la récupération des sols fortement dégradés.

Le plan stratégique régional de la « Grande muraille verte » prévoit la valorisation du bassin du Niger, la préservation du lac Tchad et l’accès à l’électricité en Afrique à travers les énergies renouvelables.

Noël Ndong

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