COP23 Bonn : À propos du monde que nous voulons

Mercredi 15 Novembre 2017 - 18:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Si par la faute des hommes, l’eau, la faune,

La flore et l’air venaient à manquer sur toute la terre,

L’existence s’arrêterait et laisserait sur ses ruines,

La faim, la soif, la chaleur et partout le vide.

L’asphyxie et l’effroi mineraient le monde,

La terre s’encombrerait de corps et d’objets sans vie.

Habitants de la même planète, riches et pauvres,

Seraient emportés sans distinction dans l’au-delà.

Les calamités charrieraient de l’autre côté du temps,

À l’opposé du bon sens et des douces lamentations,

Les vices, les vertus, les illusions, les pensées reniées.

Inconscients ou fiers de leur rôle funeste, les aveugles

Et les irréductibles signeraient seuls l’ultime tragédie.

Tant que les hommes ne protègeront pas la terre,

Qu’ils ne la chériront et ne s’élèveront pas,

La nature imposera ses colères meurtrières,

Le désespoir et les larmes toute l’éternité.

Elle n’a pas besoin des hommes pour exister,

Les hommes dépendent d’elle pour vivre

Mais périssent du désordre de leurs turpitudes.

Avec les catastrophes naturelles, les maladies,

La montée des violences et les égoïsmes hasardeux,

Nous ne bâtirons pas le monde que nous voulons,

Ce monde de paix, d’amour et de solidarité,

Celui que nous appelons de nos vœux, de nos cœurs

Et de nos forces pour changer la vie !

 

 

 

 

 

Henri Djombo, homme politique et romancier congolais

Notification: 

Non