Débat sur la constitution : Gabriel Zambila échange avec les habitants du 1er arrondissement de Pointe-Noire

Lundi 11 Mai 2015 - 14:00

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Cette cérémonie qui s’inscrit dans le cadre des rencontres citoyennes centrées sur le débat de la Constitution du 20 janvier 2002 a eu lieu samedi 9 mai à l’Institut Technique Thomas Sankara entre le sénateur Gabriel Zambila, les habitants et les différents chefs de quartier du premier arrondissement Emery Patrice Lumumba.

Expliquant ainsi le sens de ladite rencontre Gabriel Zambila a d’abord rappelé à ses interlocuteurs le rôle  d’un sénateur conformément à la constitution congolaise. « En plus de sa fonction législative, celle qui consiste à voter les lois de la République, le sénateur est aussi un représentant des collectivités territoriales, il est modérateur et conseiller de la nation. En cette dernière qualité, il a le devoir d’apporter sa sagesse à tous les problèmes qui peuvent se poser dans le fonctionnement de la République. Ainsi, conformément à l’évolution de l’actualité politique en cours en République du Congo, le moment est la bienvenue pour ne pas rester à l’écart du débat autour de la Constitution du 20 janvier 2002 qui passionne actuellement l’ensemble de la classe politique congolaise », a-t-il dit.

Il a ainsi avancé les différentes raisons qui selon lui militent pour le changement de la Constitution du 20 janvier 2002, Gabriel Zambila a dit que celle-ci  était adoptée après les périodes de violences vécues par le Congo en vue de refaire le fonctionnement des institutions de la République. « Un pays ne peut pas se doter  d’un  texte immuable, l’usage que les Congolais ont fait de la Constitution du 20 janvier 2002 a permis de constater certaines faiblesses de celle-ci, notamment l’absence de la motion de censure ou de défiance permettant aux parlementaires de mettre en garde ou rappeler à l’ordre les membres du gouvernement ou de l’exécutif, les âges fixés pour permettre aux Congolais d’accéder à certaines fonctions élevées au niveau de l’Etat et autres. Dans ces circonstances, il est nécessaire pour le peuple de s’exprimer librement au moment venu sur cette question, cela s’appelle la souveraineté du peuple », a signifié l’orateur.

Il a aussi rappelé les libertés d’opinions et le devoir civique qui reviennent à chaque Congolais. Pour lui, il est du devoir de chaque citoyen congolais d’exprimer librement son opinion chaque fois qu’une élection pourra être organisée, car le fait de s’abstenir face à un vote ou une élection empêchera à l’opinion nationale et internationale de savoir clairement les points de vue des uns et des autres.

Pour leur part Monekene Odilon, Mabiala Fiacre, et Ngoyi Emmanuel des quartiers 112, 133, et 114 ont expliqué, qu’outre des problèmes  politiques actuels, le gouvernement devrait s’occuper plus des conditions de vie de la population. Ils ont ainsi souligné certaines questions liées à l’emploi des jeunes, les retards dans le payement des arriérés des pensions de retraite des fonctionnaires, les coûts élevés des produits médicaux et des soins en République du Congo, les difficultés de transport dans les différentes villes et autres.

Soulignons que le sénateur était accompagné d’Alphonsine Ibeyabo et de Bilson Placide Ndinga respectivement députée de Lumumba 2 et président du Parti congolais du travail (PCT) du  premier arrondissement de Poinre- Noire.

 

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Photos Adiac: Tribune officielle de la cérémonie; Vue partielle des habitants des quartiers du premier arrondissement