Découpage : l’Equateur et la Province orientale officialisent leur démembrement

Lundi 13 Juillet 2015 - 18:07

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Entretemps, les gouverneurs actuels vont continuer à gérer les affaires courantes afin de palier le vide juridique pouvant résulter avant l’installation de nouvelles autorités provinciales.

Deux anciennes provinces, en l’occurrence, l’Equateur et la Province Orientale, viennent d’acter leur démembrement via leurs députés provinciaux. Ces derniers ont, en effet, adopté les rapports des commissions respectives chargées de cette question. C’est à la suite de la plénière de samedi 11 juillet que la province de l’Equateur vient de consacrer son éclatement en cinq nouvelles provinces, à savoir, l’Equateur, la Mongala, la Tshuapa, le Nord-Ubangi et Sud-Ubangi. La Province Orientale, quant à elle, vient de donner naissance à quatre nouvelles entités à part, à savoir, le Bas-Uélé, le Haut-Uélé, la Tshopo et l’Ituri. La prochaine étape, pour les deux provinces nouvellement démembrées, consistera en l’organisation des sessions extraordinaires pour l’élection des gouverneurs que supervisera la Céni.

En attendant les élections provinciales d’octobre prochain, les nouvelles assemblées provinciales seront dirigées par les plus âgés d’entre les membres, apprend-on. Entretemps, révèle-t-on, les gouverneurs actuels vont continuer à gérer les affaires courantes afin de palier le vide juridique pouvant résulter avant l’installation de nouvelles autorités provinciales. Juste après l’adoption des rapports des commissions de démembrement consacrant l’avènement de nouvelles provinces, les anciens députés provinciaux élus ont entamé le processus de retour à leurs bases respectives plaidant, au passage, pour l’autonomie de leurs anciens districts mués en province.

C’est notamment le cas des députés du Nord-Ubangi qui exigent que désormais les recettes provinciales réalisées dans leur entité ne soient plus affectées à Mbandaka. Ils militent pour que les recettes produites dans leur nouvelle province contribuent à son épanouissement socioéconomique. Toutefois, nombreux sont ceux qui craignent que ce découpage ne puisse remuer les tares de 1960 sur fond de résurgence des antagonismes entre communautés.     

 

Alain Diasso

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