Destruction du matériel de la radio rurale Ishango : Olpa exige des sanctions

Mardi 17 Mars 2020 - 17:27

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’ONG indique qu’il s’agit manifestement d’une atteinte à la liberté de presse et des actes prévus et réprimés par le Code pénal congolais livre II.

 

L’organisation non gouvernementale de promotion et défense de la liberté de la presse, Observatoire de la liberté de la presse en Afrique (Olpa) condamne la destruction méchante du matériel de la radio rurale Ishango, station communautaire émettant à Kyavinyonge, province de Nord-Kivu. L’ONG, qui indique qu’il s’agit manifestement d’une atteinte à la liberté de presse et des actes prévus et réprimés par le Code pénal congolais livre II, attend des sanctions contre les auteurs de ces agissements décriés.

Olpa exige, en effet, l’arrestation immédiate des auteurs de ces actes ainsi que la réparation de tous les préjudices subis par la radio rurale Ishango. Il est noté que  la radio rurale Ishango a été saccagée, le 14 mars, dans la soirée par le président de la société civile de Kyavinyonge, sieur Samuel Muluko Kambale, accompagné des personnes se réclamant de cette structure. « Ils ont pris d’assaut les installations du média et ont endommagé le matériel de la radio (émetteur, mixeur, ordinateur), réduisant ce média au silence. Les techniciens trouvés sur le lieu ont été brutalisés », explique Olpa dans un communiqué publié le 16 mars.

L’ONG note, par ailleurs, que Samuel Muluko Kambale et ses partisans accusent le média d’avoir diffusé une intervention du chargé de communication de la Coopérative  des pêcheurs de Virunga, Jimmy Safari Kasereka,  appelant la population à l’obtention du bon d’accès de cette coopérative, avant toute entrée de matériaux de construction à Kyavinyonge. Olpa, qui pense que ce média n’a commis aucun forfait, condamne donc cette destruction méchante de son matériel ainsi que les actes de vengeance privée de sieur Samuel Muluko et de ses partisans qu’elle veut voir réprimés par les autorités compétentes.

 

Lucien Dianzenza

Notification: 

Non