Dette publique : les ex-travailleurs des entreprises d’Etat liquidées menacent

Jeudi 9 Juillet 2015 - 17:38

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Le jeudi 09 juillet, les ex travailleurs des sociétés liquidées ont publié une déclaration dans laquelle ils exigent que la directive du chef de l’État sur le paiement de leurs dus soit sans recours pour le ministère des Finances et exécutoire dans un délai court.  Ils se sont réunis en  assemblée générale à la Bourse du travail.

Le conseil des ministres du 29 juillet 2011 avait jugé impérieux de régler définitivement la question relative au paiement des droits des travailleurs des entreprises d’Etat liquidées. Et en tenant compte des conclusions auxquelles est parvenus la commission mixte (gouvernement /partenaires sociaux) présidée par le ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice, le président de la République avait demandé que toutes les dispositions utiles soient prises aux fins d’exécuter les termes du protocole d’accord y relatif.

Malheureusement, pour ces ex-travailleurs présents dans les départements de Pointe-Noire, du Kouilou et du Niari, cette recommandation tarde à être exécutée. En fait, près de deux mille ex-travailleurs issus des trente-huit entreprises liquidées sont concernés par cette situation. Parmi ces sociétés figurent : CTRAB, Chacona, Cometrab, les fermes d’État de Kombé, de Makoua, de Mbé, la ferme d’Owando, la ferme porcine de Dolisie, lAD, Lapco, OCC, OCB, OCV, OCT, Ofnacom, OGB, Onaci, ONAPEC, ONLP, RNPC, RNTP, Saipem, CIBOM, Sidetra, Socavilou, Socophar, Socorem, Socorib, Sotexco-Uts, Soverco, Station fruitière de Loudima, STPN, Suco, Sonavi, la ferme de Pk 45.  

Rappelons que cette assemblée générale a été présidée par Albert Moussounda, représentant la coordination des ex-travailleurs des entreprises d'État liquidées dans le département de Pointe-Noire. Il a présenté la situation actuelle de ces chefs de familles dont nombreux, dit-il, sont déjà décédés. « Nous ne demandons que notre argent, si la situation n’est pas réglée dans un délai court, nous allons organisés un concert de casseroles à la préfecture de Pointe-Noire pour faire entendre nos voix », telle est la menace brandie par la coordination des ex-travailleurs des entreprises d’Etat liquidées.

 

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

photos archives: Albert Moussounda, dirigeant les travaux credit photo"ADIAC"

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