Développement agricole : un nouveau projet en préparation

Pour déterminer, d’entrée de jeux, les besoins de ces opérateurs évoluant dans le domaine de l’agriculture, l’élevage la pêche et l’aquaculture, le gouvernement et la Banque mondiale ont échangé le 5 février, avec les concernés.

Par la même occasion, la Banque mondiale a profité de faire une évaluation du Projet d’appui de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (Pdarp) qui est en financement additionnel de 5.250.000.000 FCFA, et dont la fin devra intervenir au mois de juin prochain. 

« Si un privé veut faire une fabrication d’aliments de bétail, l’Etat, par le truchement de la BM va donner une partie du financement. Le privé apportera aussi une contrepartie », a expliqué le coordonnateur du Pdarp, Isidore Ondoki.

Interrogé sur le nom de ce futur projet qui substituera le Pdarp ainsi que sa date de démarrage, Isidore Ondoki a souligné que rien des deux n’était encore retenu. Car, selon lui, il n’est pas évident que le financement additionnel du Pdarp prenne fin à la date convenue. « Les activités à réaliser sont encore nombreuses ; les achever en trois mois n’est pas certain », a-t-il déclaré.

Pour désenclaver les pistes de production et permettre aux opérateurs agropastoraux de sortir leur production vers les grands centres de consommation, le futur projet se poursuivra avec la réhabilitation des pistes agricoles. Le désenclavement des bassins de pêche fera également partie de nos missions.  

Grâce au financement additionnel, le Pdarp avait inscrit dans son agenda de 2015, plusieurs activités agricoles visant à inciter la population à l’activité agricole et à faciliter l’évacuation de leurs produits vers les grands centres urbains.

Lancé en 2008, le PDARP vise à améliorer les capacités des personnes pauvres vivant en zone rurale ; à accroître leurs revenus grâce à la mise au point et à la promotion des techniques agricoles améliorées ; améliorer des infrastructures de marché et de réhabilitation des pistes agricoles ; formuler et mettre en œuvre des politiques et programmes de dépenses agricoles axés sur la réduction de la pauvreté.