Développement de l’Internet : le Congo se met à jour

Mardi 6 Septembre 2016 - 17:30

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L’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) en partenariat avec Afrinic, organe chargé de la gestion des ressources numériques en Afrique, organise du 6 au 9 septembre à Brazzaville, une formation destinée aux ingénieurs réseaux des administrations publiques et structures privées de la République du Congo.

Animé par les experts de l’Arpce et de l’Afrinic, cet atelier permettra à la cinquantaine de techniciens d’être à même de déployer dans leurs structures respectives, le IPV6 qui n’est autre qu’une nouvelle manière d’attribuer une adresse IP unique à un périphérique relié à Internet. Implanté par Afrinic, cette nouvelle numérotation fait face à l’insuffisance des adresses IPV4 et aux risques que cela représente par rapport au développement de l’Internet.

« Depuis six ans, l’Arpce est engagée à faire du Congo un pays du numérique. Quand on a une vision pareille, il faut mettre en place des moyens, stratégies et politiques pour atteindre le but. Car, on ne peut pas parler de numérique sans un système de formation à la base », a indiqué le directeur général de l’Arpce, Yves Castanou.  Et d'ajouter: « Cette session est très pertinente parce qu’elle est en train de former les gens sur les nouvelles pratiques d’Internet. Pour nous, c’est indispensable que tous les ministères et entreprises concernés soient représentés ».

Le formateur et chef d’équipe chez Afrinic, Brice ABBA, souhaite pour sa part, qu’à la fin de cette formation, les participants testent la nouvelle numérotation IPV6 dans leurs réseaux et soient capables de faire un plan d’adressage. Ce dernier a, par ailleurs, déploré la faible présence du Congo sur le net à cause de certaines entreprises qui se font représenter par les autres. « Il y a des règles pour avoir une présence sur Internet. Que chaque entreprise qui utilise le net ait un numéro autonome », a-t-il expliqué.

Rappelons que l’Arpce a mobilisé récemment 150.000 dollars américains auprès de la Commission de l’Union africaine, pour le renforcement des capacités des équipes chargées du fonctionnement du point d’Echange Internet du Congo (CGIX). Ce fonds permettra également au Congo d’optimiser le fonctionnement du CGIX, un projet visant notamment à optimiser le trafic local en sorte qu’il ne passe plus par des liaisons internationales onéreuses, afin de faire du Congo le nœud Internet de la sous-région.

Lopelle Gassia Mboussa

Légendes et crédits photo : 

Les participants à l'atelier de formation

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