Développement durable : des parlementaires sensibilisés au protocole de Nagoya

Samedi 22 Octobre 2016 - 16:24

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Ratifié en septembre 2011 par le Congo, le protocole de Nagoya exige le meilleur accès des populations locales aux ressources génétiques et le partage des avantages découlant de leur utilisation.  

L’ouverture de l’atelier de sensibilisation des députés et sénateurs au processus de mise en œuvre du protocole de Nagoya s’est déroulée, le 20 octobre, au Palais des congrès à Brazzaville en présence de la ministre congolaise de l’Économie forestière, du Développement durable et de l’Environnement, Rosalie Matondo.

En effet, le protocole de Nagoya, obtenu à l’issue des négociations à la dixième conférence des États parties de la Convention sur la diversité biologique, prévoit un mécanisme juridique contraignant. L’objectif de cet atelier, d’après la ministre Rosalie Matondo, consiste à échanger et informer les parlementaires sur les engagements pris par la République du Congo, au niveau national et international, dans le cadre de la préservation de l’environnement et de la conservation des ressources génétiques.

Une volonté saluée par les élus nationaux. Pour Claubert Ebinda, président de la commission environnement au Parlement, les élus nationaux ont toujours partagé les mêmes préoccupations que le gouvernement sur les questions liées à la préservation de l’environnement, notamment la biodiversité, les changements climatiques et la dégradation des terres.

Ce genre d’activité, a-t- il ajouté, ne fera que renforcer l’engagement des parlementaires dans ce domaine, y compris du processus de la Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+). « Le souhait des parlementaires congolais est de voir traduire dans les faits toutes les activités du processus REED+ dont les résultats doivent intégrer le processus de développement durable », a déclaré Claubert Ebinda. Notons que ces outils de développement, - la Convention et le protocole de Nagoya-, ont permis aux communautés locales et autochtones de prendre en charge leurs intérêts et s’impliquer davantage dans la protection de l’environnement. 

 

   

 

 

Fiacre Kombo

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