Développement durable : lancement d’un projet de lutte contre la déforestation

Vendredi 23 Février 2024 - 8:53

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Le projet intitulé « Global civil society implémentation of EUDR », lancé le 22 février à Brazzaville au cours d'un atelier, s’exécutera pendant une année renouvelable pour un montant de 40 000 euros.

L'atelier organisé par le Forum pour la gouvernance et les droits de l’homme (FGDH) visait l’acceptation et l’appropriation du projet par les parties prenantes nationales, y compris les autorités gouvernementales. Il a eu cinq principaux objectifs, entre autres analyser et documenter les impacts de l’agriculture industrielle sur d’autres terres boisées, en particulier les savanes. Et là, les activités seront liées à la recherche et l’analyse documentaire sur d’autres terres boisées au Congo. Un autre objectif est l’entretien, sur la base d'un questionnaire avec les parties clés, pour l’identification des défis et enjeux avec les autres terres boisées dans le pays. L’Union européenne (UE) va bientôt lancer des consultations pour savoir si ce nouveau règlement, qui remplace celui sur le bois établi en mars 2023, exigera de tous les importateurs de bois ou de produits dérivés dans l’UE va arriver au-delà des forêts pour concerner les savanes et les tourbières, etc.

L’administrateur général du FGDH, Maixent Fortuné Agnimbat Emeka, a signifié qu’il s’ est agi également, au cours de cet atelier, d’évaluer les défis liés justement à l’impact de l’agriculture sur les savanes et les zones de tourbières. « L’objectif est d’étudier la production et les itinéraires commerciaux des produits forestiers à risques, autres que le bois. Il y a six produits qui sont concernés par cette réglementation, à savoir le bois, le palmier à huile, le cacao, le soja, le caoutchouc et l’hévéa. En ce qui concerne le Congo, il y a le cacao, l’huile de palme et le bois », a-t-il poursuivi.

Il a fait savoir que depuis 2022, l’UE a pris de nouvelle normes, de nouvelles lois qui interdisent la réception sur ses territoires des produits qui provoquent la déforestation mais ces politiques sont très mal connues. Le lancement de ce projet permet, a dit Maixent Fortuné Agnimbat Emeka, de commencer par vulgariser cette nouvelle norme afin que les gens la connaissent mieux, organisent les discussions pour évaluer son impact au Congo et voir dans quelle mesure elle peut bénéficier au pays et comment peut-elle être en synergie avec les autres politiques mises en œuvre autour de la déforestation…

Intervenant, le directeur des forêts, Dieudonné Sita, a indiqué que cette rencontre débouchera sur des résultats escomptés qui tiendront compte de la situation du pays, ajoutant que se réunir sur une thématique liée à la déforestation interpelle tous les acteurs au premier chef.

Ont pris part à cet atelier, les administrateurs, les représentants des ministères sectoriels, puis les bailleurs de fonds à l’exemple de la Banque mondiale.

Guillaume Ondze

Légendes et crédits photo : 

Les participants à l'atelier /Adiac

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