Développement rural : des cultivateurs formés aux techniques culturales du manioc

Jeudi 5 Décembre 2013 - 12:52

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Le but de ce stage de formation, lancé le 3 décembre au Centre de démonstration des techniques agricoles (CDTA) de Kombé, dans la banlieue sud de Brazzaville, est de donner aux agriculteurs ruraux de nouvelles méthodes pouvant leur permettre d’augmenter la production

Cette septième session de formation regroupe vingt cultivateurs ruraux — dix-huit femmes et deux hommes —, venant pour la plupart des départements du Pool, du Niari, de la Bouenza, de la Lékoumou et du Kouilou.

Pendant près de trois semaines, ces agriculteurs, qui représentent chacun un groupement, une association ou une ONG, apprendront et/ou approfondiront leurs connaissances sur les nouvelles techniques et pratiques culturales du manioc afin de renforcer de façon significative leur capacité de production.

Dispensés par des experts chinois, en langue chinoise, les enseignements sont traduits simultanément en langue kituba.

À l’issue de cette formation, les participants, acteurs importants dans la production agricole au Congo, iront non seulement expérimenter les techniques apprises dans leurs régions respectives, mais surtout les transmettre aux autres cultivateurs.

« Les techniques que vous apprenez ici, n’en faites pas un secret de polichinelle, transmettez-les aux autres. Sinon, nous n’allons pas progresser », a déclaré le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Jean Fulgence Mouangou, à l’ouverture de la formation. 

Cette formation fait suite à celle organisée en août dernier à l’intention des cultivateurs de la partie septentrionale du pays par les agronomes chinois, dont les enseignements étaient traduits en lingala.

Pour lier la théorie à la pratique, les participants réalisent, tout le long de ce stage de formation,  des exercices dans le jardin du CDTA afin de leur donner l’occasion d’expérimenter les notions apprises.

« Notre production reste encore très faible alors que nous avons toutes les possibilités de produire cent fois plus que ce que nous produisons », a conclu Jean Fulgence Mouangou, exhortant les participants à redoubler d’efforts pour accroître la production nationale.

Firmin Oyé