Dialogue : augmentation des quotas des composantes

Mardi 6 Septembre 2016 - 16:32

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La majorité et l’opposition ont désormais plus de quatre-ving-dix délégués chacune pendant que la société civile a moins de soixante-cinq sièges.

Après la trêve observée dès son ouverture le 1er septembre, le Dialogue a repris son cours le 5 septembre à la Cité de l’Union africaine en l’absence de l’UDPS et alliés. Les travaux marquent encore le pas étant donné qu’on en est encore à discutailler sur des détails d’ordre organisationnel. En attendant d’entrer dans le vif des matières retenues avec, en prime, l’exposé de la Céni sur l‘évaluation du processus électoral, chaque composante se bat pour une meilleure représentation. C’est tout le sens du débat qui avait alimenté la reprise des travaux avec, en toile de fond, l’exigence des participants de voir le quota de participation de chaque composante être relevé.

Les délégués à ce forum ont argumenté en faisant savoir que le quota leur réservé initialement était insuffisant et ne permettait pas à un grand nombre des Congolais d’y participer. L’option du relèvement du quota global aura donc finalement été levée par la facilitation et les chefs des délégations. En clair, chaque composante voit son effectif augmenter avec vingt-cinq unités supplémentaires. Ainsi donc, la majorité et l’opposition qui avaient au départ soixante-huit délégués chacune passent à quatre-vingt treize délégués pendant que la société civile passe de trente neuf à soixante-quatre délégués. Quant aux personnalités invitées à ces assises, elles seront au nombre de trente au lieu de vingt-cinq comme initialement prévu.

La société civile qui n’accepte pas d’être traitée comme une portion congrue demande plus des délégués. Elle dénonce ce qu’elle qualifie de discrimination à l’égard d’une composante qui porte les aspirations de tout un peuple. Elle sollicite un quota égal aux composantes politiques qui ont tout l’air de piloter le processus. Cependant, cette révision à la hausse des quotas des composantes est boudée dans l’opinion qui y voit une manière pour les délégués de se servir grâce aux sulfureux per diem qui leur seront alloués au grand dam de la population. Les composantes avaient jusqu’à mardi pour déposer leurs listes définitives au bureau de la facilitation.

Alain Diasso

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