Dialogue inclusif : le groupe de soutien à la facilitation entre en jeu

Mardi 5 Juillet 2016 - 17:13

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Selon un communiqué de l’Union africaine, ce groupe a réaffirmé son engagement pour le dialogue national fructueux avec toutes les parties prenantes de la RDC.

Le dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat Joseph Kabila continue à patauger dans les méandres des tergiversations entretenues par une classe politique divisée. Entre les partisans et les anti Dialogue, difficile de concilier les points de vue tant tout les séparent. La tâche du facilitateur s’est davantage corsée à la lumière du Conclave de l’opposition à Bruxelles dont les résolutions tendant à obstruer toute possibilité de consensus. On en est donc à la case de départ au grand dam du facilitateur de l‘Union africaine qui serait vraisemblablement obligé de ne composer qu’avec « ceux qui sont prêts ».   

Une option dont refuse d’acquiescer le groupe de soutien à la facilitation du dialogue national en RDC. A l’issue de leur première réunion tenue le 4 juillet à Addis-Abeba, les représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de l’ONU, de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), de la SADC, de la CIRGL ainsi que la Monusco « ont résolu d’entreprendre des consultations visant à encourager toutes les parties prenantes à participer à ce forum ». Ces délégués qui constituent ce groupe de soutien à la facilitation du dialogue national, ne jurent que par la tenue de ce forum. Ils entendent mettre les bouchées doubles pour qu’avant la fin du mois de juillet 2016, les discussions puissent effectivement commencer. Ils recommandent vivement que les assises aient lieu à cette échéance et pour ce faire, recommandent, dans le communiqué de l‘Union africaine ayant sanctionné leurs travaux, à ce que toutes les parties prenantes puissent créer un environnement propice à la tenue du dialogue national. 

Le groupe de soutien à la facilitation appelle, par ailleurs, la communauté internationale à fournir le soutien nécessaire qui contribue à surmonter les défis que connaît la Commission électorale nationale indépendante (CENI) face à l'inscription des électeurs. C’est autant dire que la situation reste précaire et nécessite ainsi le besoin urgent pour appuyer le facilitateur afin de commencer ce dialogue national. L’on comprend pourquoi Edem Kodjo a effectué le déplacement d’Addis-Abeba avec l’objectif déclaré de faire le point avec le groupe de soutien à la facilitation  sur les consultations initiées auprès de différents protagonistes de la crise congolaise.

 

 

Alain Diasso

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