Dialogue national sur la tuberculose : les participants ont identifié les interventions prioritaires

Lundi 7 Avril 2014 - 16:57

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Environ cent cinquante participants aussi bien du secteur public que privé et de la société civile ont formulé des recommandations pertinentes à l’issue de trois jours des travaux.

Le but de ce dialogue était de contribuer à la sélection des interventions prioritaires et stratégies de mise en œuvre en vue de l’élaboration de la note conceptuelle sur la tuberculose pour l’obtention d’un financement du Fonds mondial pour les trois prochaines années, par une participation active de toutes les parties prenantes impliquées dans la lutte contre la tuberculose.

Du 3 au 5 avril, les participants à ce dialogue national ont fait, de manière participative, une analyse sur la situation épidémiologique, un examen du programme et identifié les principales interventions prioritaires à inclure dans la note conceptuelle du nouveau modèle de financement du Fonds mondial dans la lutte contre la tuberculose. Ils ont aussi proposé les stratégies de mise en œuvre efficace du mécanisme de gestion des financements et échangé les expériences de différentes provinces du pays.

Les interventions prioritaires ont été identifiées par rapport à cinq thèmes des groupes de travail constitués, à savoir le paquet  DOT’S, la coïnfection tuberculose et VIH, la tuberculose multi résistante, le suivi et évaluation et la gestion du programme.

Des recommandations

À l’issue de trois jours de réflexion, les participants ont recommandé au gouvernement de la République entre autres d’assurer le décaissement des fonds de contrepartie pour la lutte contre les trois maladies subventionnées par le Fonds mondial, d’augmenter la mise à disposition des ressources en faveur de la lutte contre les maladies à grande charge de morbidité et mortalité dans le pays et d’assurer la prise en charge des rémunérations de tous les prestataires et dispensateurs des soins. Les gouvernements provinciaux devront, à leur tour, assurer le financement effectif des activités de santé au niveau provincial et local, d’améliorer les conditions de prise en charge et des soins dans les prisons et de sanctionner toutes les personnes impliquées dans le détournement des biens, matériels et intrants servant à la lutte contre la tuberculose.

Le fonds mondial a été invité à assouplir les conditions de décaissement des fonds, tandis que le programme national tuberculose est appelé à doter les structures à forte affluence en microscope LED et les outils de diagnostic rapides aux laboratoires provinciaux. La société civile, quant à elle, devra assurer un contrôle citoyen, rendre compte des activités menées et d’assurer un plaidoyer permanent pour accroître le financement de la lutte contre la tuberculose à tous les niveaux.

 

Gypsie Oïssa Tambwe

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants lors de la clôture du dialogue national sur la tuberculose