Diaspora : Édith Itoua apporte une précision sur le rôle de son département

Lundi 8 Août 2016 - 17:19

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Depuis l’avènement de la nouvelle République, les Congolais de l’étranger s’interrogent sur la répartition des rôles entre le Département des Congolais de l’étranger en sigle DCE, auprès du président de la République et le ministère des Affaires étrangères, étendu également aux Congolais de l’étranger. Édith Itoua, conseillère auprès du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, s’explique sur les trois questions essentielles de l’ensemble des interrogations.

 

À propos du périmètre d’action actuel du Département des Congolais de l’étranger : 

La conseillère explique que, jusqu’alors, au sein du cabinet présidentiel, le Département des Congolais de l’étranger n’était pas en dualité avec un ministère pouvant y correspondre. « Depuis la nomination du gouvernement le 30 avril dernier, le DCE a aussi son ministère qui traite des dossiers similaires», dit la conseillère du chef de l'État. Elle confie qu’en attendant la redéfinition des missions du cabinet du chef de l'État, le département des Congolais de l'étranger poursuit sa mission de réflexion sur les mécanismes d'intégration des Congolais de l'étranger au développement, d'élaboration des stratégies relatives à la gestion et à la mobilisation des compatriotes de l'étranger pour ensuite les proposer au chef de l'État. 

Édith Itoua précise qu’en réalité, il n'y a aucune contradiction entre l'exécution par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l'étranger quant aux missions confiées par le chef de l'État et le DCE qui fait partie du "laboratoire d'idées " de la présidence de la République. 

Concernant la participation des Congolais de France aux festivités de la municipalisation accélérée de Madingou :

La première participation des Congolais de France remonte à la municipalisation accélérée de Djambala en 2013. Elle coïncide avec la mise en place, par le président de la République, d’un Département des Congolais de l’étranger. «Lors de cette édition, nous avions mené un plaidoyer qui mettait en avant le modèle d'unité nationale que représente le collectif », explique Édith Itoua. Car, selon le concept de cette initiative, à la tête de la délégation devrait se trouver un ressortissant du département concerné. «Ainsi, nous avons obtenu à l'époque, avec Roch le Prince Okouele, natif de Djambala, une trentaine de billets», poursuit-elle.

Le département a réussi à continuer de favoriser la participation des Congolais de France de 2014 jusqu'en 2015 à Ouesso. « J’ai encouragé à la poursuite de cet effort pour chaque édition où des ressortissants du département à l’honneur sont associés aux autres compatriotes porteurs de projets à réaliser dans les différentes localités de la municipalisation accélérée. Hélas, pour cette année à Madingou, le département ne pourra rien faire à cause de la conjoncture financière morose », indique la conseillère du chef de l'État.

Sur la diplomatie en France :

« j’ai travaillé près de 16 ans à l’ambassade du Congo en France et je suis en mesure de dire combien la place de Paris est importante pour notre diplomatie. Je salue le nouvel ambassadeur Rodolphe Adada, un homme d’expérience, qui remplacera Henri Lopes, un autre diplomate d’expérience », confie Édith Itoua tout en rappelant que la France est le pays où réside la plus forte colonie congolaise à l’étranger.

 

 

                                          

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Édith Itoua

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