Diplomatie : rétablissement des relations entre les Nations unies et le Burundi

L’évolution de la situation dans les domaines socio-économique, politique, humanitaire et des droits de l'homme sera évoquée. Pour cela, elle doit rencontrer, au cours de son séjour, le président Ndayishimiye, les membres du gouvernement, le parti au pouvoir et l’opposition, les confessions religieuses, la société civile ou encore les missions diplomatiques accréditées au Burundi.

En outre, la sous-secrétaire général pour l’Afrique, Bintou Kéita prévoit de se rendre en Ouganda, Tanzanie, au Kenya, en Afrique du Sud, ainsi qu’à Addis-Abeba, pour des discussions avec l’Union africaine.

Elle a jusqu’au 31 octobre pour déposer sur le bureau du secrétaire général de l’ONU son « évaluation des défis auxquels le Burundi est confronté » et la contribution des Nations unies pour y faire face. António Guterres pourra alors rendre sa copie à un Conseil de sécurité qui devra alors trancher dans un sens ou l’autre.

En rappel, les relations entre le Burundi et les Nations unies se sont détériorées depuis la crise qui a suivi la décision de l’ex-président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat. Avec l'arrivée du général Evariste Ndayishimiye au pouvoir depuis deux mois, la donne semble avoir changé.

Le gouvernement du Burundi estime aujourd’hui que la page de 2015 est définitivement tournée depuis l’arrivée au pouvoir du général Evariste Ndayishimiye. Il veut une coopération axée essentiellement sur le domaine socio-économique, dans la droite-ligne de son « Plan national de développement ».