Djiri 2 : le quartier Jacques-Opangault bientôt doté de deux forages

Lundi 17 Février 2014 - 12:08

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Pour résoudre le problème d’eau potable auquel font face au quotidien les populations du quartier Jacques-Opangault, le député de la deuxième circonscription de Djiri, Hilaire Épiphane Kidzié, a fait cette promesse à ses mandants au cours de la descente parlementaire du 15 février à Brazzaville. Il a également inscrit dans les priorités la construction d’un centre de santé intégré.

Assisté par le député de Ngoko, Blaise Ambéto, d’Abel Owassa d’Owando, de Gerry Gérard Mangondo de Bouagnéla et de Guy Timothée Gantsio Gambou de Gamboma 2, l’élu du peuple a rendu compte à ses mandants de la quatrième session budgétaire de l’Assemblée nationale, tenue en décembre dernier.

Cette descente dans le quartier Jacques-Opangault a été l’occasion pour ses habitants de faire connaître leurs problèmes. Ils se sont plaints du manque de réseau d’adduction d’eau, du phénomène d’érosion qui ne cesse de prendre de l’ampleur ainsi que du manque de voiries urbaines, mettant en difficulté la circulation de personnes et de biens. De même, l’électricité demeure un réel problème dans cette partie de la ville, engendrant de l’insécurité. Ils ont demandé l’installation d’un éclairage public et d’un poste de police pour y mettre un terme.

« Nous avons reçu une ambulance, mais elle ne peut accéder au quartier à cause du manque de voies. Ce quartier est le plus enclavé de la capitale et nous demandons qu’il y soit créé des structures sanitaires et scolaires de premier cycle. Un poste de police doit également être installé dans ce quartier afin de mettre fin à l’insécurité qui y règne, car les jeunes se sont constitués en bandes armées qui terrorisent les habitants par des viols, des menaces et des vols », a déclaré un habitant du quartier.

Prenant compte de leurs doléances, le député de la deuxième circonscription de Djiri a promis la construction de deux forages et d’un centre de santé intégré très rapidement. Par ailleurs, les jeunes du quartier ont demandé la création d’un centre de formation en coupe et couture mixte, en coiffure et d’une auto-école afin d’apprendre un métier.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

(© DR)