Droits de la femme : l’IRDH lance le Projet Action Femme 50/50

Lundi 18 Juillet 2016 - 16:15

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Ce projet ambitionne « d’exposer des idées des femmes des plus folles qui permettent le foisonnement d’ambitions d’autres femmes et des jeunes filles ».

Le Projet Action Femme 50/50 (PAF 50/50), mis en place par l’Institut de recherche en droits humains (IRDH), met l’accent sur le « Leadership qui inspire la femme à l’horizon 2030 ». Selon ce projet, le problème de la femme n’est pas dans le petit nombre de femmes sur la liste de dirigeants. Mais, il se pose, appuie-t-il, en termes de qualité de ce petit nombre de femmes qui inspirent la société à produire un grand nombre de dirigeants féminins. Ce projet soutient la thèse selon laquelle, « le leadership féminin se distingue de l’approche se limitant à des plaintes contre des statistiques défavorables à la femme ».

Dans le troisième numéro du bulletin de cette ONG publié le 18 juillet, il est soutenu que le « Projet Action Femme 50/50 (PAF 50/50) est la stratégie de l’IRDH rentrant dans la perspective de mettre en orbite des femmes modèles qui en inspirent d’autres, dans le but de susciter le leadership féminin escompté, capable de surmonter des obstacles et mener à la réalisation de l’idéal de la parité à l’horizon 2030 ». A en croire l’IRDH, PAF 50/50 expose, en effet, des compétences et des parcours des femmes qui font rêver la jeunesse, éclairent la société sur des théories qui appellent à plus de justice, d’équité, d’intégration et d’acceptation des différences basées sur le genre. « Il tend à matérialiser des pensées intellectuelles comme la parité, le genre, le féminisme, la participation politique de la femme et tant d’autres concepts qui fondent le leadership féminin, mais qui sont difficiles à comprendre sans que l’on ne puisse donner des exemples vivants dans l’environnement sociologique immédiat », a expliqué cette ONG.

Pour l’IRDH, il n’en est point d’ériger la femme contre son compagnon de tous les jours: l’homme. Mais, PAF 50/50 envisage la stratégie illustrative. Au lieu de publier des chiffres des femmes victimes qui attirent la piété de la société, est-il soutenu, il privilégie de publier les parcours qui montrent les difficultés des femmes et les moyens qui les ont permis à les surmonter. PAF 50/50 invite donc à prendre l’exemple de la lutte que mènent d’autres victimes de discrimination, notamment de race noire. « Du Rêve du pasteur noir Luther King, est née la folle inspiration qui a mené Barack Hussein Obama à devenir le premier noir président des Etats-Unis d’Amérique ; du rêve de Nelson Mandela de voir une société extirpée d’apartheid dirigée par la majorité de noirs, est née la folle ambition du peuple d’Afrique du Sud de créer l’unique nation arc-en-ciel », est-il notamment relevé.

Un travail en synergie

D’emblée, l’article écrit dans le cadre du PAF 50/50 intitulé « Droits de la femme épanouie à l’horizon 2030 », et calqué sur le thème de la Journée mondiale de la femme, édition 2016, les membres du projet analysent des obstacles à la vision de la « planète 50/50, d’ici 2030 » et en proposent une stratégie de réalisation.

Pour cet article qui note que le PAF 50/50 permet de reconnaître que la femme est tout d’abord une personne dotée des mêmes droits et dignité que son semblable masculin et que le chemin n’est pas du tout tracé, la femme, première bénéficiaire de cette lutte, est contrainte de mener le rôle précurseur pour son épanouissement à l’horizon 2030. Mais aussi, dans cet objectif d’obtenir le résultat escompté à l’horizon 2030, un appel a été lancé aux organisations de promotion des droits de la femme, pour soutenir l’initiative PAF 50/50, qui met en exergue les compétences, ainsi que le rôle modèle du leadership féminin. Mais, pour ce faire, il est admis que les ONG devraient faire preuve d’expérience, de maîtrise du domaine des droits humains, mieux promouvoir les droits de la femme, et doter les défenseurs des droits humains des connaissances suffisantes, afin de surmonter les défis liés à la nature de la femme.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo: le Directeur général de l'IRDH, Mè Hubert Tshiswaka (en chemise), lors d'une activité organisée à Kinshasa/Photo Adiac.

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