Droits de l’enfant : l’Unicef rassure la RDC de son accompagnement

Mardi 19 Novembre 2019 - 17:30

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En prévision de la célébration, ce 20 novembre, de la Journée mondiale de l’enfance qui coïncide cette année avec le trentième anniversaire de l’adoption de la convention relative aux droits de l’enfant, l'agence onusienne vient de réitérer son engagement d’appuyer le gouvernement congolais afin de s’assurer que chaque enfant naisse et grandisse dans un environnement favorable à la réalisation de ses droits.

 

 

Dans un communiqué de presse rendu public, le Fonds des Nations pour l'enfance (Unicef) révèle que la République démocratique du Congo (RDC) a réalisé quelques avancées en ce qui concerne les droits de l’enfant. Selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples, MICS 2017-2018, des performances ont été rapportées dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection de l’enfant.

La mortalité des enfants de moins de 5 ans est partie de deux cents décès pour mille naissances vivantes en 1990 à soixante-dix décès sur mille naissances vivantes en 2018; le taux d’insuffisance pondérale des enfants de moins de 5 ans est passé de 28 % en 1990 à 23% en 2018. Les décès d’enfants dus à des maladies particulièrement dangereuses telles que la rougeole et le paludisme ont diminué de plus de 70% entre 2000 et 2018.

 La poliomyélite, autrefois l’une des principales causes de handicap chez l’enfant comme chez l’adulte, a été éliminée de la RDC. S’agissant de l’éducation, MICS  indique que le taux de fréquentation de l’école primaire est passé de 56% en 1990 à 78% en 2018. Le taux d’enregistrement des enfants de moins de 5 ans à l’état civil a aussi augmenté, passant de 25% en 2014 à 40% en 2018.

Toujours dans le cadre des engagements pris en ratifiant la convention des droits de l’enfant, la RDC, en collaboration avec certains partenaires, dont l’Unicef, a révisé certains instruments juridiques au niveau national, en l’occurrence le code du travail, le code de justice militaire, le code de la famille, d’une part, et le pays a élaboré la loi portant protection de l’enfant, d’autre part.

Parmi les innovations découlant de cette révision, on peut citer l’interdiction du mariage et même des fiançailles des enfants ; la création des tribunaux pour enfants et des comités de médiation; la fixation de l’âge minimum de responsabilité pénale à 14 ans; les sanctions de l’accusation de l’enfant de sorcellerie ; l’abandon de l’enfant ; la gratuité de l’enseignement primaire…

Toutefois, l’Unicef reconnaît qu’au delà de ces avancées, la situation des droits de l’enfant n’est pas totalement reluisante dans le pays. « Beaucoup d’enfants parmi les plus démunis ne jouissent pas pleinement de leurs droits », fait remarquer l’institution onusienne.

 

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Des avancées notables dans le secteur de la santé

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