Droits humains: les gouvernants invités à doubler d'efforts pour éradiquer la traite des personnes

Jeudi 28 Septembre 2017 - 16:45

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Dans l’idée de contrer et éradiquer le phénomène de la traite des personnes dans le monde et encourager les Etats à être déterminés dans cette lutte, les hauts responsables des Etats membres de l’Assemblée générale des Nations unies se sont réunis, le mercredi 27 septembre à New York, pour discuter sur la question.

En effet, pour les responsables onusiens qui exhortent les pays du monde entier, en général et les Etats membres de cette institution en particulier à mettre sur pied une réflexion concertée, capable de renforcer la lutte contre la traite des personnes qui, selon le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, présenterait plusieurs formes et facettes. Il frapperait en premier lieu les pays faibles  au bénéfice des plus forts, la détermination des Etats doit se transformer en action concrète. « Les responsables des différents Etats ont intérêt à redoubler d’efforts pour mettre fin à cette abominable pratique qui devient l'apanage du plus fort pour frapper les plus faibles », a rappelé l’un des responsables de l’ONU avant de spécifier que des dizaines de millions de personnes dans le monde sont souvent victimes du travail forcé, de l'asservissement, du recrutement illégal des enfants en qualité de soldats sans oublier d'autres formes d'exploitation et d'abus.

Soulignant la nécessité de freiner cette pratique qu’il juge d’inhumaine, António Guterres a reconnu que la traite des personnes est partout autour de nous et dans toutes les régions du monde. C’est pourquoi, dans la lignée du plan d'actions mondial des Nations unies pour la lutte contre la traite des personnes, dont il évalue la portée, les Etats membres devraient adopter, à l'issue de cette réunion, une déclaration pour réaffirmer leur détermination à combattre ce fléau mondial.

Par ailleurs, pour le président de l'Assemblée générale, Miroslav Lajčák, la déclaration qui doit être adoptée, montrerait la volonté et la détermination politique de mettre un terme à la traite des personnes. Mais cette volonté doit se transformer en actions tangibles, afin qu’elle puisse avoir un sens et un impact positifs sur les victimes de cette pratique. D’autant plus, selon la thématique de la 72e session de l'ONU, la priorité était donnée à l'être humain.

Concluant son propos, Miroslav Lajčák a précisé que cette bataille doit être circonscrite en deux points à savoir : avoir une approche axée sur les victimes et les survivants; renforcer les efforts de prévention et se concentrer sur les personnes les plus à risque, notamment les enfants, les femmes et les personnes internationalement déplacées. « Les victimes et survivants de la traite des personnes n'ont pas de plateformes d'expression.  Nous avons le devoir d'être leurs voix. C'est pour cela que l'ONU existe », a-t-il ajouté.

 

Rock Ngassakys

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