Eau-électricité et développement urbain : consultation des populations pour les différents projets en cours

Mardi 12 Août 2014 - 18:15

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En séjour de travail à Pointe-Noire,  Farel Mouyangou, chargé de missions sauvegarde environnementale et sociale au Peedu a dirigé deux réunions de consultations de personnes affectées par le projet Peedu (Projet Eau électricité et développement urbain).

La première reunion a eu lieu le 10 août  dans le 2e arrondissement  Mvou Mvou  et la seconde, le 11 août à Mpaka dans le 6e arrondissement Ngoyo. Ces réunions ont regroupé les populations riveraines, les entreprises en charge des projets, les missions de contrôle... Ce, en présence d’Étienne Mabiala Taty, conseiller à l’urbanisme du maire de la ville et Bernard Paka Mabiala, directeur de la gestion foncière et urbanisme à la mairie de Pointe-Noire « Ces réunions ont eu pour but de recueillir les avis des populations riveraines des projets si elles ont toutes reçues des compensations pour qu’il n’y ait personne qui se plaigne d’avoir été oublié. En effet, quand les travaux ont commencé, il n’y avait pas assez d’impact mais au fur et à mesure de l’avancement des projets avec les travaux de voiries, de fouilles avec des engins, nous avons eu des situations où l’on a constaté des murs cassés ou des édifices ou ouvrages qui pouvaient être affectés » a dit Farel Mouyangou.  

Ainsi, après échanges, Farel Mouyangou se réjouit que personne n’a été oublié ou omis et que les dommages causés ont été réparés à l’identique ou plus. Par exemple, les maisons cassées ont été reconstruites à l’identique et toutes en matériaux durables « Nous avons demandé aux populations de garder son calme  et il fallait attendre que les travaux atteignent  un certain niveau  pour procéder à la réparation puisque le projet fonctionne avec les clauses de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale avec sa politique opérationnelle qui dit que quand une personne est affectée, il faut lui trouver une mesure compensatoire pour continuer sa survie. C’est donc dans le respect de ces engagements environnementaux que nous avons procédé à ces réparations ».

Après la compensation, tous ces éléments seront insérés dans le plan succinct de réinstallation, un document qui détaille tout ce qui a été fait, les personnes affectées et compensées « Le plan succinct de réinstallation permet de se rendre compte que le projet n’a lésé personne bien au contraire que toutes les personnes touchées par les travaux ont été compensées  sous quelque forme que ce soit » a conclu Farel Mouyangou.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Un chantier du Peedu à Pointe-Noire Crédit photo"Adiac"