Écosystème de l’Afrique : la meilleure gestion de l’eau, clé du développement durable

Jeudi 31 Août 2017 - 18:15

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Cela fait partie des conclusions d’un rapport publié à l’occasion de la semaine mondiale de l’eau, qui exhorte les décideurs à accorder la priorité à une meilleure gestion de l’eau - et les rivières, les lacs et les zones humides dont elle provient.

Un nouveau rapport publié à l’occasion de la semaine mondiale de l’eau lancée le 30 août à Stockholm, cité dans un communiqué du Fonds mondial pour la nature (WWF) du 30 août 2017, a relevé qu’une meilleure gestion de l’eau est la clé du développement durable du continent africain.

Commandée par WWF et Anheuser-Busch InBev (AB InBev), cette étude exhorte les décideurs à accorder la priorité à une meilleure gestion de l’eau - et les rivières, les lacs et les zones humides dont elle provient – « afin de jeter les bases nécessaires à une croissance inclusive et à un développement durable ». « C'est le moment du bassin versant en Afrique. Les décisions prises au cours des prochaines années sur la façon de gérer nos ressources en eau douce façonneront le développement du continent pendant des décennies à venir », a notamment déclaré le directeur du WWF pour l’Afrique, Fred Kumah. Pour lui, l’Afrique doit d’urgence investir dans l’infrastructure, la gestion et les politiques d’eau douce appropriées pour catalyser la croissance économique, atténuer les risques liés à l’eau et atteindre ses objectifs de développement durable - ou risquer de manquer le bateau.

Pour le directeur de la durabilité et de l’approvisionnement chez AB InBev, Tony Milikin,  « plus qu’un simple ingrédient essentiel de nos produits, l’eau est une ressource précieuse pour le bien-être économique, social et environnemental des communautés à travers le continent ». Ce cadre chez AB InBev a reconnu la nécessité d’agir en tant qu’administrateur responsable de l’eau dans les secteurs où il opère, mais il a également dit avéré le fait qu’il faudra plus d’une organisation, d’une entreprise ou d’un gouvernement pour faire face aux défis croissants en eau douce en Afrique.

Une action des décideurs

Ce rapport qui appelle les décideurs à agir, note-t-on, se concentre sur quatre thèmes-clés dont la croissance soutenue nécessite l’investissement dans l’eau, notamment Nourrir un milliard de personnes de plus, La vulnérabilité de l’eau en milieu rural, La pauvreté et la migration et les villes comme moteur du développement résistant à l’eau. Cependant, dans ses principales recommandations, il appelle les planificateurs économiques à catalyser le développement en investissant dans la gestion de l’eau ; les chefs d’entreprise à accroître les investissements dans la gestion de l’eau pour réduire leurs risques d’eau, défendre les gouvernements et inspirer des actions collectives.

Ce rapport exhorte, en outre, les investisseurs à explorer des mécanismes pour financer le développement de l’eau qui sous-tend une croissance économique durable et inclusive. Toutefois, il  recommande aux gestionnaires de la ville d’assurer une planification cohérente entre les zones urbaines et rurales ainsi qu'aux agences de développement à promouvoir un développement résistant à l’eau, en mettant l’accent sur les moyens de subsistance des personnes les plus marginalisées dans les économies les moins avancées.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Une enseigne de WWF

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