Education civique : la révision de la politique nationale de la jeunesse

Samedi 9 Juillet 2016 - 18:15

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Le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique  organise du 9 au 10 juillet, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), un atelier sur « les politiques nationales », en vue de contribuer à l’épanouissement des jeunes

La cérémonie a été patronnée par la ministre de  la Jeunesse et de l’éducation civique, Hermella Destinée Doukaga en présence de la représentante de l’Unesco au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso.

L’atelier regroupe les délégués venus de six départements du Congo : la Sangha, la Cuvette, la Bouenza, la Cuvette-Ouest, le Kouilou et Brazzaville. Outre ces délégués, l’on compte également, les représentants de la société civile et ceux de l’équipe pédagogique.

L’objectif général est de contribuer au renforcement des capacités des parties prenantes sur les consultations participatives.

 La rencontre vise à informer du processus de révision des deux politiques sur ses exigences et conditionnalités. Comprendre les concepts de base de consultations participatives.

Pendant deux jours, les participants ont échangé sur la politique actuelle de la jeunesse, la communication actuelle de l’éducation civique, la politique de l’Unesco sur les consultations participatives : principes techniques et outils, etc.

Autres temps forts : des allocutions prononcées notamment par la représentante de l’Unesco Ana Elisa de Santana Afonso, la ministre et le directeur général de la jeunesse Florian Mackiozy.

Pour la représentante de l’Unesco, le lancement officiel de cet atelier de méthodologie pour la révision des politiques nationales s’inscrit dans le cadre de la coopération établie entre le ministère et l’Unesco en vue de mettre en place la stratégie opérationnelle pour la jeunesse pour la période 2014-2021.

Le but final, poursuit-elle, est de permettre aux acteurs de créer un environnement sain permettant à cette couche juvénile d’exercer leurs droits et responsabilités. « Cette stratégie repose sur la formulation et la révision de la politique avec la participation des jeunes, le renforcement des capacités pour la transition vers l’âge adulte ainsi que l’engagement civique, participatif démocratique et l'innovation sociale », a indiqué Ana Elisa de Santana Afonso.

Selon lui, les priorités définies par l’Unesco pour l’Afrique  sont notamment le renforcement des capacités et l’insertion des jeunes dans le monde du travail, l’autonomisation et la mobilisation de la jeunesse en consolidant la démocratie, le développement communautaire ; la participation des femmes aux technologies de l’information et de la communication, la sensibilisation des jeunes aux valeurs du patrimoine et bien d’autres.

La ministre Hermella Destinée Doukaga a indiqué : « Réfléchir à la problématique de la jeunesse est un exercice sans fin, car la jeunesse est infinie et se renouvelle sans cesse, chaque fois, avec des problématiques nouvelles. Celles-ci, exigent des responsables en charge d’avoir à tout instant une longueur d’avance sur les actions à entreprendre, une grande capacité à anticiper sur l’analyse et les approches de solutions idoines à leurs préoccupations ».

Elle a invité les différents responsables des départements ministériels et acteurs intervenant en milieu jeune à prendre en considération les préoccupations de la jeunesse en vue de leur intégration dans le processus de la marche du pays vers son développement.

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

photo de famille des participants de l'atelier (crédit-adiac)

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