Education: des acteurs échangent sur le document conjoint

La rencontre s’inscrit dans le cadre de la première phase de la stratégie sectorielle de l’éducation correspondant à la période 2016 à 2018.  Son objectif est de renforcer une approche commune en matière d’accès, d’amélioration de la qualité ainsi que du pilotage du système éducatif.  

Bruno Jean Richard Itoua a rappelé, dans son allocution d’ouverture, que l’Unesco avait été désignée comme agent partenaire par le Groupe local des partenaires de l’éducation (GLPE) tandis que l’Unicef comme agent de coordination lors de l’élaboration du document. « La présente revue est donc l’occasion d’évaluer ensemble les résultats enregistrés dans le cadre du plan triennal, notamment la réalisation des activités, les progrès qualitatifs et quantitatifs enregistrés par le système éducatif, les difficultés rencontrées, en vue de proposer les corrections nécessaires à l’atteinte des objectifs de la stratégie sectorielle ainsi que pour s’arrimer aux Objectifs durables de développement (ODD 4) de l’agenda 2030 », a-t-il déclaré.  

Le coordonnateur régional pour l’éducation en Afrique centrale de l’Unesco, Hilaire Mputu, a souligné à cette occasion que le Congo s’est doté d’une stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025. A cet effet, cette agence onusienne apporte son appui technique dans le domaine des politiques et planifications sectorielles, incluant le système d’information statistique pour la gestion et le suivi-évaluation de la stratégie sectorielle.

Il a expliqué que l’Unesco a accompagné le pays dans la préparation de la feuille de route conduisant à l'élaboration de la requête de financement, l’organisation de la réunion de concertation des ministères en charge de l’éducation élargie au GLPE visant à examiner les défis de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025, etc.   

La représentante de l’Unicef au Congo, Marques Micaela de Souza, a évoqué, pour sa part, les taux de fréquentation scolaire. D’après elle, le taux d’accès est à 96% à l’enseignement primaire et secondaire, le taux d’achèvement 91% et de parité 1, 3% légèrement en faveur des filles.

Elle a défini les trois axes de la revue sectorielle de l’éducation consistant à offrir une éducation de base et de qualité à tous en répondant aux besoins en ressources humaines d’une économie émergente et en gestion du système éducatif.