Education : l’Unesco disposée à accompagner le Congo dans l’élaboration de nouveaux programmes

Mardi 3 Mai 2016 - 18:00

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Reçue en audience par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le 2 mai, la représentante de l’Unesco au Congo, Elisa Afonso de Santana, a réitéré la volonté de cette institution quant à accompagner les autorités congolaises dans leur nouvelle vision

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a annoncé lors de son investiture, l’introduction dès l’année scolaire prochaine, de l’insertion de l’instruction civique dans les programmes scolaires. Interrogée par la presse à la sortie d’audience, Elisa Afonso de Santana a assuré que le Congo pouvait compter sur l’appui technique de l’Unesco. « Il ne s’agit pas seulement de renforcer les programmes en y insérant la discipline d’éducation civique, mais de faire une éducation aux valeurs qui touchent toutes les disciplines scolaires, les formes d’organisation de l’école. Cette éducation aux valeurs dépasse le système d’éducation formelle ; elle va dans l’éducation non formelle, où les moyens de communication, la radio et la télévision sont aussi appelées à jouer un rôle important », a-t-elle déclaré.

L’Unesco s’est aussi dite intéressée par la question de l’économie numérique qui ne peut se faire qu’avec des enseignants bien formés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Le chef de l’Etat ayant également abordé la question du rééquilibrage du système éducatif, cette agence onusienne compte soutenir l’Institut national de recherche et d’actions pédagogiques (Inrap) afin de concevoir des programmes solides et adaptés  tenant en compte non seulement le développement de compétences pour le monde du travail, mais aussi de la question d’éducation civique et d’éducation à la citoyenne.

Pour rappel, l’Unesco entretient des relations anciennes étroites avec le Congo depuis de longues dates dans plusieurs domaines. Il s’agit, entre autres, de la formation des enseignants et du renforcement des institutions. 

« Nous sommes en train de soutenir le Congo, de faire avec les autres agences du système des Nations unies dans l’élaboration des modules transversaux qui touchent à l'éducation, aux droits humains, à la paix, l’environnement et même la santé sexuelle et reproductive des jeunes », a conclu Elisa Afonso de Santana.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Anatole Collinet Makosso s’entretenant avec la représentante de l’Unesco, Elisa Afonso de Santana ; crédit photo Adiac

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