Éducation : l’Unesco salue la volonté politique du Congo

Abdourahamane Diallo a terminé sa série de visite d’adieux auprès des autorités congolaises le 31 janvier avec le ministre de l’Enseignement supérieur, président de la Commission nationale congolaise de l’Unesco, Georges Moyen. Selon le diplomate onusien, sa mission a consisté, pendant quatre ans et demi, à accompagner la volonté politique et les priorités nationales. « À cet égard, je tenais à saluer cette volonté politique qui est manifestée au plus haut niveau par la proclamation de l’année de l’éducation deux ans successifs (2013-2014). C’est cela qui est le plus important, nous avons ainsi une volonté politique que nous, partenaires, devons accompagner. Lorsque cette volonté est là, nous avons un environnement qui est favorable pour cet exercice », a-t-il expliqué à sa sortie d’audience.

Il a également salué la disponibilité et la bienveillance des autorités politiques congolaises qui ont, d’après lui, été toujours disponibles et ouvertes au dialogue. Ce qui est très important, a-t-il indiqué, lorsqu’on vient pour aider et accompagner la partie nationale, les ministres, les départements sectoriels et bien d’autres. Abdourahamane Diallo a aussi reconnu l’ingéniosité et l’esprit de créativité des Congolais.

Les deux hommes ont ensuite évoqué la question de la coopération au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, où quelques chantiers très importants sont en cours d’exécution. Il s’agit, entre autres, du chantier de la stratégie sectorielle de l’éducation au Congo avec la perspective de l’adhésion au partenariat mondial pour l’éducation ; du projet sur la formation des enseignants de primaire, de l’enseignement technique et professionnel, lancé en juillet dernier, dont le ministre de l’Enseignement supérieur est partie prenante pour s’assurer de la meilleure adéquation entre la formation continue et la formation initiale. Il y aussi un autre grand projet qui bénéficie d’un financement de la coopération chinoise et qui concerne le renforcement des capacités des institutions et centres de formation à l’École normale supérieure, à l’ENI, l’ENBA.

« J’ai tenu d’abord à féliciter Monsieur le ministre pour son leadership à la tête de la plate-forme de l’éducation regroupant tous les sous-secteurs de l’enseignement pour dresser une vision de l’éducation dans le pays », a-t-il poursuivi.

Abdourahamane Diallo a enfin traduit sa gratitude au président de la commission nationale de l’Unesco et à son équipe, dont le secrétariat général, pour leur coopération au cours de ses quatre années et demi passées en terre congolaise.