Education : plaidoyer pour la mise en œuvre de la stratégie 2015-2025

Composée des représentants de l’Unesco, de l’ONU-Sida, du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’OMS-Afro et de l’Unicef, cette délégation est allée féliciter le nouveau ministre pour sa nomination et lui présenter les défis du système des Nations unies pour les 10 ans à venir. « Nos discussions ont porté sur les dossiers de la stratégie du secteur éducatif 2015-2025. Nous avons à contribuer à l’élaboration de cette stratégie qui a été faite sous le leadership du gouvernement. Nous voulons nous assurer également que cette stratégie est bien mise en œuvre, que les organes de suivi de son exécution soient en place et que le gouvernement fasse un effort de dégager toutes les ressources nécessaires pour mettre en œuvre cette stratégique », a expliqué le représentant de l’Unicef, Aloys Kamuragiye.

Les deux parties entretiennent également de bonnes relations dans le domaine de la formation. Il s’agit, entre autres, de la formation des enseignants et des inspecteurs, au niveau de ce ministère, mais aussi de celui de la santé et des autres secteurs de l’enseignement. « Nous avons aussi parlé de la formation  qualifiante, il y a des projets soutenus par le ministère dans ce sens ; la formation sur les NTIC et de la production de l’information stratégique parce que pour faire de bonnes politiques sur l’emploi, il faut de bonnes informations, des bonnes données, donc des statistiques », a-t-il poursuivi.

Au terme de ces échanges, les deux parties ont convenu de ce que les techniciens des agences du système des Nations unies feront le suivi technique de la mise en œuvre des différents projets. « La coopération a bien existé avant l’arrivée du nouveau ministre, nous allons la renforcer parce qu’il y a des chantiers qui sont en cours et qui nécessitent d’être accélérés. Vous savez que les Nations unies constituent un partenaire traditionnel pour les gouvernements, il est toujours là quel que soit le contexte », a conclu Aloys Kamuragiye.

Les défis et l’appui de l’OMS

Du côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique, les domaines d’intervention dans cette stratégie décennale sont connus. Ils concernent la formation professionnelle dans le domaine de la santé et l’appui aux écoles paramédicales. En effet, la place des personnels paramédicaux (infirmiers, sages-femmes, techniciens de laboratoire, préparateurs en pharmacie, techniciens de santé publique) dans l’offre de soins de santé n’est pas à démontrer, particulièrement dans la région africaine, indique un communiqué de l’OMS. « D’où l’importance et l’attention particulière que l’OMS accorde à la formation et à l’emploi de cette catégorie de professionnels de santé qui a conduit à l’élaboration  d'une stratégie centrée sur la personne. Au Congo, plus de 80% des Centres de santé intégrés, même en milieu urbain sont animés par du personnel paramédical », précise-t-il.

Dans le cadre de l’appui aux écoles paramédicales, cette rencontre a permis de renforcer la collaboration avec le ministère et de réaffirmer la disponibilité de l’OMS à accompagner la formation et la répartition du personnel paramédical. Ceci à travers un appui technique dans la revue des curricula, la fourniture des normes et standards internationaux, les supports pédagogique et autres. Cet appui aux écoles paramédicales sera sous peu concrétisé à travers la remise d’un lot d’équipements techniques et didactiques au ministère.