Election présidentielle : le Comité ad ’hoc du dialogue de Sibiti appelle les perdants à ne pas troubler la paix

Dominique Baseyla a notamment signifié que ces candidats malheureux doivent comprendre que le temps de la conquête du pouvoir par les armes et les canons est révolu. « Ces candidats, comme d’ailleurs l’ensemble du peuple congolais, doivent attendre la décision de la Cour constitutionnelle qui ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives, juridictionnelles et aux particuliers ».

Le commissaire général  a  rappelé aux congolais et à la communauté internationale que le scrutin du 20 mars s’est déroulé dans de bonnes conditions non seulement aux dires  des observateurs nationaux et internationaux venus en grand nombre d’Afrique et d’Europe  dans les bureaux de vote, mais surtout de la manière dont les opérations  se sont déroulées  notamment le dépouillement des bulletins, la compilation et la transcription des résultats sur les formulaires « devant les présidents des bureaux de vote, les quatre assesseurs représentant respectivement les partis ou groupements politiques de la majorité, de l’opposition IDC-Frocad/Copar-RAD,  du centre, la société civile ainsi que les délégués de chaque candidat ».

En outre, tenant compte du tapage médiatique de certaines presse  étrangères et de certaines déclarations de nature incendiaires, le Comité ad ‘hoc  de suivi des recommandations du dialogue de Sibiti a fait savoir que le Congo est un Etat souverain. « Par conséquent, le peuple refuse de recevoir une leçon de démocratie électorale de quiconque. Il demeure le seul maître de son destin », souligne la déclaration.

Le Comité a néanmois félicité   les différents candidats pour leur sens de responsabilité et le respect mutuel constaté à travers les messages diffusés aux populations venues aux meetings.  « Campagne civilisée, expurgée de toutes attaques personnelles, invectives ou calomnies », a qualifié Dominique Basseyla.